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Un projet a été lancé voici un peu plus d'un an pour mieux appréhender les agressions sexuelles lorsqu'on est médecins ou soignants. Il consistait en une formation approfondie commune de 5 jours autour de l'approche de la violence intrafamiliale et sexuelle dans les hôpitaux belges ainsi qu'à donner un package de formation à l'attention d'autres médecins et soignants dans l'hôpital.Le projet entendait évaluer l'utilisation du SAS et développer une check-list pour que les victimes d'agression sexuelle bénéficient de soins optimaux dans les hôpitaux sur base de guidelines internationaux.Alors qu'un nouveau cycle de formation démarrera en 2017 dans 12 hôpitaux (5 en Wallonie, 2 à Bruxelles et 5 en Région flamande), Maggie De Block, dans une réponse à la députée Winckel fait le point. "Outre des médecins urgentistes, des gériatres, des gynécologues et des pédiatres, des infirmiers (sociaux, urgentistes, pédiatriques), des assistants sociaux, des sages-femmes et des psychologues ont également participé à cette formation. 34 personnes ont été enregistrées par journée de formation. Il y a eu cinq journées de formation et il y avait en moyenne deux à trois participants (dont au moins un médecin, un assistant social ou un psychologue) par hôpital mais le nombre de personnes présentes aux journées de formation fluctuait suivant le programme.""C'est ainsi que pour la première journée de formation, 25 participants étaient recensés, pour la seconde, 35 participants, pour la troisième, nous en comptions 41, pour la quatrième, 35 participants et pour la cinquième, 33 participants. La troisième journée de formation était entièrement consacrée à la prise en charge des victimes de violence sexuelle."