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Si la ministre De Block assure "partager les préoccupations" de la Mutualité chrétienne en ce qui concerne cette augmentation, elle rappelle que "d'énormes progrès" ont tout de même été accomplis.Ainsi, différentes initiatives en collaboration avec le secteur ont été prises ces dernières années en vue de supprimer les suppléments d'honoraires ou d'au moins les limiter, ce qui a notamment abouti à l'interdiction des suppléments d'honoraires lors d'une hospitalisation de jour en chambre double ou commune et à la fixation d'un plafond pour certaines interventions."Il faut une solution structurelle mais ça prend du temps car interdire subitement tous les suppléments d'honoraires, y compris pour les chambres individuelles, n'est pas une bonne idée. Ces suppléments représentent une source de revenus pour les hôpitaux. Une suppression totale mettrait leur situation financière encore plus sous pression", a rappelé Maggie De Block."Supprimer les suppléments d'honoraires dans les chambres individuelles sans solution structurelle impliquerait une augmentation des impôts ou des cotisations sociales. Et ce n'est pas le but", a-t-elle ajouté.Enfin, pour la ministre, le secteur a également un rôle à jouer "car il est impossible de résoudre le problème des suppléments d'honoraires en solo. Dans l'accord de 2018-2019, la médico-mut (l'organe de concertation entre les médecins et les mutualités) s'est engagée à mettre des propositions constructives sur la table. Nous les attendons", a conclu Maggie De Block.