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Près de 20 % des répondantes ont déclaré qu'elles aimeraient faire elles-mêmes un don d'ovocytes et 39% disent hésiter, surtout quand il s'agit de dons anonymes. Lorsque les candidats-parents sont connus, les réactions sont plus positives : 41,2% sont d'accord, 33% hésitent et 26% refusent. Les caractéristiques personnelles comme les revenus, le niveau d'éducation, l'âge, le statut relationnel ou le désir d'avoir des enfants n'ont pas d'influence significative sur la volonté de faire un don.Plus de la moitié des répondantes (52,3%) ont affirmé qu'elles s'inquiétaient quant au manque de garanties concernant leur anonymat à l'avenir. Une grande partie des participantes sont favorables à l'idée de partager leur identité aux futurs parents. Des contacts futurs avec la progéniture semble toutefois constituer un point sensible, révèle l'enquête. Seules 13% des participantes ont affirmé qu'elles autoriseraient un contact avec le couple et 9 % ont indiqué qu'elles accepteraient si la demande de contact émanait de l'enfant lui-même.La motivation principale pour le don d'ovocytes est la solidarité : 86,6% des personnes interrogées souhaitent aider les autres ou ressentent de l'empathie pour les couples qui ont un désir d'enfant dans leur réseau."Les résultats de l'étude montrent à quel point il est important de mettre en place des programmes éducatifs qui sensibilisent et ouvrent davantage au don d'ovocytes à travers le monde", assure la sage-femme en chef et chercheuse, Britt Schoonjans. "Avec ces résultats, nous voulons non seulement améliorer les connaissances sur le don d'ovocytes, mais aussi sensibiliser aux aspects psychologiques du don", précise-t-elle.(Photo : tournée "# Faites des parents le tour" organisée dans 10 villes de France en septembre 2024)