Durant les douze derniers mois (avant l'enquête), 36,8% des quelque 3.700 sondés font état des mêmes plaintes: 33,1% concernent des attaques verbales, 30% relèvent du psychisme, 14,4% sont des agressions physiques et 9,5% des agressions sexuelles. Les femmes ont été touchées plus profondément (43,2% contre 30,9%) de même que les plus jeunes médecins (plus souvent d'ailleurs des femmes).

L'agresseur est souvent un patient habituel (50,2%), un homme (68,1%) entre 20 et 59 ans (83,1%), vivant en couple ou en famille (42,7%) et a un passé psychiatrique (29,2%), éthylique (15,9%) ou lié à l'abus de drogue et à la toxicomanie (25%).

Dans la majorité (relative) des cas, l'approche du médecin en est la cause (33,2%) suivie de l'organisation (temps d'attente) et du refus d'une prescription.

La plupart des médecins réagissent à l'agression en essayant de raisonner le patient par le dialogue. Un sur cinq sonne l'alarme.

Les suites d'une agression débouchent sur un sentiment de stress (31%), d'insécurité (23,8%), de peur (16,8%), des problèmes liés au sommeil (12,8%) et un manque de confiance en soi (10,9%).

Il est plus dangereux d'officier hors de l'hôpital et aux urgences.

Les moyens de prévention courants consistent en placement de caméras de surveillance (19,3%), alarmes (19,2%) et un secrétariat (17,4%). Mais plus des trois quarts des médecins agressés ne font rien : ni appeler la police, ni avertir l'Ordre des médecins, ni le cercle, ni personne.

Lennart De Jager, étudiant en médecine à la VUB, qui a rassemblé ces chiffes dans un mémoire de 4e Master, estime que "avec la féminisation de la profession médicale, la violence contre les médecins risque d'augmenter. La prévention est donc plus nécessaire que jamais en se concentrant sur les groupes à risque".

Lire notre dossier dans le jdm de vendredi.

Durant les douze derniers mois (avant l'enquête), 36,8% des quelque 3.700 sondés font état des mêmes plaintes: 33,1% concernent des attaques verbales, 30% relèvent du psychisme, 14,4% sont des agressions physiques et 9,5% des agressions sexuelles. Les femmes ont été touchées plus profondément (43,2% contre 30,9%) de même que les plus jeunes médecins (plus souvent d'ailleurs des femmes).L'agresseur est souvent un patient habituel (50,2%), un homme (68,1%) entre 20 et 59 ans (83,1%), vivant en couple ou en famille (42,7%) et a un passé psychiatrique (29,2%), éthylique (15,9%) ou lié à l'abus de drogue et à la toxicomanie (25%).Dans la majorité (relative) des cas, l'approche du médecin en est la cause (33,2%) suivie de l'organisation (temps d'attente) et du refus d'une prescription.La plupart des médecins réagissent à l'agression en essayant de raisonner le patient par le dialogue. Un sur cinq sonne l'alarme.Les suites d'une agression débouchent sur un sentiment de stress (31%), d'insécurité (23,8%), de peur (16,8%), des problèmes liés au sommeil (12,8%) et un manque de confiance en soi (10,9%).Il est plus dangereux d'officier hors de l'hôpital et aux urgences.Les moyens de prévention courants consistent en placement de caméras de surveillance (19,3%), alarmes (19,2%) et un secrétariat (17,4%). Mais plus des trois quarts des médecins agressés ne font rien : ni appeler la police, ni avertir l'Ordre des médecins, ni le cercle, ni personne.Lennart De Jager, étudiant en médecine à la VUB, qui a rassemblé ces chiffes dans un mémoire de 4e Master, estime que "avec la féminisation de la profession médicale, la violence contre les médecins risque d'augmenter. La prévention est donc plus nécessaire que jamais en se concentrant sur les groupes à risque". Lire notre dossier dans le jdm de vendredi.