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"J'ai estimé ne plus être en capacité d'incarner et de porter les grands défis qui attendent Vivalia comme je l'ai fait durant ces 18 derniers mois, faute de réelles avancées", explique le Dr Pascal Pierre, qui a informé le bureau exécutif et le directeur général de son intention de céder son poste dès qu'un successeur serait désigné. "Il est essentiel de mettre en place un médecin qui aura la force nécessaire, car les défis à venir nécessitent un investissement qui s'inscrit dans le style et le nouveau mode de fonctionnement impulsés par le nouveau directeur général (Pascal Mertens, NDLR)", poursuit le directeur démissionnaire.Le Dr Pascal Pierre a notamment géré les crises du Covid, ainsi que la cyberattaque criminelle lancée contre Vivalia en mai dernier."Durant son mandat, il s'est attaché à apaiser les pressions et tensions comme, par exemple, aux urgences de l'hôpital de Marche, où les difficultés ont été désamorcées", rappelle l'intercommunale des soins de santé.Évoquant des avancées trop timides, des situations difficiles persistantes à la suite de la cyberattaque, ou encore des attentes divergentes entre certains acteurs, Pascal Pierre estime que "les critiques doivent nous faire avancer, pas nous paralyser. Vivalia a besoin d'un électrochoc face aux défis à venir, à commencer par Vivalia 2025 (qui prévoit la réorganisation de l'activité hospitalière en province du Luxembourg autour du site de Marche et du futur CHR Centre-Sud de Houdemont, NDLR). Il faut se mobiliser en interne et se rassembler en dehors autour de ce projet, le seul qui permettra de maintenir des soins de santé dans la province."La procédure de désignation d'un nouveau directeur général aux affaires médicales sera lancée après le Conseil d'administration du 20 décembre prochain, a fait savoir Vivalia.BELGA