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Dans La Libre du 17 octobre, Jean-Pascal Labille, secrétaire général de Solidaris, a accusé la Mutualité chrétienne d'avoir accepté d'être "un agent de dénonciation de la fraude sociale ". "Vous savez que Maggie De Block a voulu nous imposer à nous, mutualités, d'être l'agent de dénonciation de la fraude sociale ? ", a déclaré l'ancien ministre à La Libre. "C'est-à-dire que nos affiliés puissent venir chez nous pour dénoncer un voisin qui fraude. Cela rappelle les heures les plus sombres d'autres époques. Nous, nous avons refusé. On sera probablement sanctionnés pour cela, mais on s'en fout, on assumera, les valeurs ont un prix. D'autres ont accepté, dont la Mutualité chrétienne par exemple. C'est hallucinant. Donc, soit on va sur ce chemin-là, et cela va être de plus en plus dur, comme on le voit avec les mouvements sociaux en France, soit on emprunte une autre voie."La Mutualité Chrétienne n'a pas tardé à réagir : " Nous réfutons totalement cette accusation insidieuse et sans fondement. " La MC rappelle que, l'ensemble des mutualités, par l'intermédiaire du Collège intermutualiste national, se sont fermement opposées à la mise en place d'un point de contact central "fraude en matière de soins de santé" accessible tant aux citoyens qu'aux dispensateur de soins." Les mutualités ont tout intérêt à se mobiliser ensemble pour répondre aux enjeux sociétaux et réduire les inégalités de santé, plutôt que de se diviser ", conseille l'organisme assureur chrétien.Qu'est ce qui a piqué l'ancien ministre socialiste Jean-Pascal Labille ? Des divergences sur le budget des soins de santé ? Un coup de chaud lié à la situation politique actuelle ?