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Aujourd'hui, deux manières de supplémenter en vitamine D coexistent. La supplémentation traditionnelle au moyen de doses très élevées administrées en bolus hebdomadaire ou mensuel et une supplémentation plus physiologique, à l'aide d'une dose modérée administrée quotidiennement. Pour ces spécialistes, il est temps aujourd'hui de discuter ces deux approches. En effet, la vitamine D en bolus continue d'être testée pour diverses maladies malgré un nombre croissant de preuves suggérant un manque d'efficacité ou même des effets néfastes, alors que l'administration quotidienne de doses physiologiques se montre efficace chez les patients carencés en vitamine D. Les auteurs distinguent plusieurs raisons pour expliquer la supériorité de la prise quotidienne. L'administration de doses élevées de vitamine D inhibe son processus d'activation, et cela pendant plusieurs semaines. En fait, les doses importantes en bolus déclenchent des facteurs compensatoires qui entraînent une régulation à la baisse de la forme active 1,25(OH)2D. Par contre, l'administration quotidienne de doses modérées ne déclenche pas de facteurs compensatoires. Contrairement aux idées reçues, la vitamine D, avec une demi-vie de 20 heures, est directement active au niveau intracellulaire. En effet, la plupart des cellules ont une activité 25-hydroxylase et peuvent donc utiliser directement le cholécalciférol, sans subir d'activation préalable. Par contre lors de l'administration d'une forte dose, 99% de celle-ci se trouve séquestrée dans les graisses et ne peut être utilisée par les cellules. Les auteurs concluent: il est de plus en plus évident qu'une dose importante de vitamine D administrée en bolus a des effets bénéfiques minimes, voire même contre-productifs, alors qu'une dose quotidienne faible à modérée chez les personnes présentant un risque de carence est bénéfique. Cela s'applique aux domaines du rachitisme, de la santé musculo-squelettique (chutes et fractures), ainsi qu'aux infections respiratoires et à la mortalité par cancer. Six dosages effectifs (de 400 à 3.000 unités) en comprimés fondant sous la langue pour une excellente absorption en toutes circonstances.