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Dans une cohorte coréenne suivie durant environ cinq ans, les sujets dont le taux de cholestérol HDL était faible présentaient une probabilité plus élevée de développer la maladie de Parkinson: les participants chez qui cette valeur était inférieure à 40 mg/dL au début de l'étude affichaient un risque accru de 21% en comparaison avec les personnes chez qui elle dépassait 60 mg/dL. Les investigateurs ont également examiné la variabilité du taux de cholestérol HDL. Des valeurs fluctuantes à ce niveau ont été récemment reconnues comme facteur de risque indépendant de plusieurs pathologies, quel que soit le taux moyen. Un lien a notamment été observé entre une forte variabilité du cholestérol HDL et la mortalité chez les patients atteints d'un trouble cardiovasculaire. D'après ce nouvel article publié dans Neurology, il semble à présent que cette variabilité du taux de cholestérol HDL s'accompagne également d'un risque accru de souffrir de la maladie de Parkinson. Le mécanisme qui sous-tend ce lien entre cholestérol HDL et Parkinson reste jusqu'ici mystérieux. On sait que le cholestérol HDL possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes... mais l'association pourrait aussi aller dans l'autre sens, en ce sens que c'est peut-être la maladie de Parkinson qui perturbe (dès sa phase prodromique) le métabolisme du cholestérol.