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Par "covid long", on entend la persistance de symptômes liés à l'infection au coronavirus plus de trois mois après la contamination, sans autre cause médicale identifiable. Ce phénomène touche davantage les femmes (5%) que les hommes (3,5%), et s'observe surtout chez les 45-54 ans (7%), contre seulement 2,2% chez les 15-24 ans et 2,3% chez les plus de 75 ans. En revanche, les différences entre régions sont négligeables. Près d'un quart (24,1%) des personnes concernées disent que la maladie a un impact important sur leurs activités quotidiennes, tandis que 39,7% ressentent un impact modéré et 36,2% aucun impact significatif. Fait notable, la pandémie n'a pas significativement modifié la perception que les Belges ont de leur propre santé. En 2023-2024, 22% d'entre eux se déclaraient en mauvaise santé, un taux stable depuis vingt ans et inférieur à la moyenne européenne (30%). Cette septième enquête de santé a été menée auprès de 7.001 personnes représentatives de la population belge.