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Un haut tribunal de la capitale a indiqué avoir "rejeté la ratification des mesures, car elles nuisaient aux droits et libertés fondamentales" des 4,5 millions d'habitants concernés par ce bouclage partiel entré en vigueur vendredi soir pour une durée de deux semaines. Le tribunal a estimé que les mesures, imposées par le gouvernement central dans un décret, n'avaient pas de "fondement légal", car ce sont les régions qui détiennent les compétences en matière de santé publique en Espagne. Le bouclage partiel de la capitale avait été imposé par le gouvernement central au terme de tractations acharnées avec les autorités régionales, qui avaient mis en place quelques jours plus tôt des mesures limitées aux quartiers les plus durement touchés. En vertu de cette mesure, les résidents de Madrid et des neuf autres communes concernées ne pouvaient pas quitter la municipalité où ils résident, sauf pour se rendre à leur travail, aller chez un médecin, se rendre à l'école ou encore à un tribunal. Ces résidents ne sont donc pas confinés chez eux, comme cela avait été le cas au printemps lors de la première vague du coronavirus, mais leur liberté de se déplacer est fortement restreinte.