le Journal du Medecin

Réunis début avril à Namur, à l'occasion de la journée d'échanges organisée par la PPLW, soignants, experts et autorités politiques ont confronté leurs perspectives autour du thème "Multidisciplinarité 2.0 et littératie en santé numérique". Si les défis restent nombreux, les convergences se renforcent entre terrain et institutions, tant au niveau régional que fédéral. Le moment semble propice pour avancer, notamment sur le partage des données de santé et la structuration des soins.

Après une décennie de blocages, de silos institutionnels et de plans sans lendemain, le vent tourne enfin dans l'e-santé belge. Lors de la journée 2025 de la Plateforme de la première ligne wallonne (PPLW), Mickaël Daubie, directeur général du service des soins de santé de l'Inami, et Brigitte Bouton, inspectrice générale du département santé de l'Aviq, ont multiplié les constats tranchants et les appels à la convergence. Leur message est clair: le moment d'agir, c'est maintenant.

Récemment interrogé par la députée wallonne Valérie Warzée-Caverenne (MR), le ministre wallon de la Santé Yves Coppieters a indiqué l'intention du gouvernement de poursuivre ses efforts pour renforcer l'accessibilité et l'interopérabilité des données de santé dans le cadre du Réseau santé wallon (RSW).

Dans cette série, Le journal du Médecin revient sur la pandémie de covid-19 avec quelques-uns de ses acteurs clés, qui partagent leurs souvenirs les plus marquants et tirent de précieuses leçons pour l'avenir. Cette semaine, Hans Kluge: en février 2020, alors qu'il est en poste depuis quelques jours à peine à la direction régionale européenne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Belge se retrouve confronté à la pandémie...

Bachi, l'association belge représentant l'industrie du médicament en vente libre défend la notice numérique face à plusieurs organisations qui se positionnent contre la disparition du document papier.

Le Conseil national de l'Ordre des médecins a rendu un avis qui encadre la publication de récits de patients par un médecin. En toute sobriété, l'Ordre répond qu'il ne vise pas les livres de Philippe Boxho. Et en toute franchise, Philippe Boxho démontre pourquoi il ne devrait surtout pas être visé par l'Ordre.

Le Parlement et le Conseil européens se sont mis d'accord, ce jeudi, sur des mesures de sécurité plus strictes pour les jouets, interdisant notamment les perturbateurs endocriniens (PE). Une législation dans le droit fil des exigences de la Société mondiale d'endocrinologie. Interview avec la présidente, belge, de sa Task Force européenne.

Dans une étude qualitative menée à l'échelle nationale par l'ULiège et la KULeuven[1], 122 médecins généralistes belges livrent leur vision d'un cabinet idéal. Loin des discours incantatoires sur l'interdisciplinarité, ils dessinent des modèles pragmatiques, prudents et à taille humaine.

Alors que la pilule jouait un rôle central dans l'émancipation des femmes dans les années 1960, un nouveau mouvement se dessine aujourd'hui pour s'en libérer. La raison: cette contraception aurait des effets négatifs à la fois sur le corps et l'esprit. Qu'en pensent les médecins et gynécologues? Nous leur avons soumis sept questions de jeunes femmes.

Une étude des Mutualités libres auprès de leurs 2,2 millions de membres démontre que 10% des personnes ayant les dépenses de santé les plus élevées consomment 70% des soins et parmi ces 10%, 1% les plus consommateurs occasionnent 30,6% des dépenses. A contrario, 80% des membres représentent moins de 20% de ces dépenses, et 5% des membres n'ont... aucune dépense remboursée.

Le média américain WellnessPulse a évalué 200 publications récentes sur Instagram émanant de 20 influenceurs américains de premier plan spécialisés dans la longévité. À peine un quart passe le filtre de la fiabilité.

Si, hélas, à peine plus de la moitié des personnes âgées ont vu un dentiste en 2023, l'immense majorité a vu au moins une fois un médecin généraliste, et à peine moins un médecin spécialiste. Ce sont les conclusions d'une enquête récente de la Mutualité chrétienne (MC) sur les habitudes de soins des seniors.

"Les enfants qui ont besoin de soins pour une dysphorie de genre peuvent nous consulter à partir de l'âge de neuf ans", explique le psychologue Robin Heyse, membre de l'équipe chargée des questions de genre à l'UZ Gent. "Lorsque la question concerne un enfant plus jeune, nous travaillons d'abord avec ses parents."

Les enfants et les adolescents souffrant de dysphorie de genre nécessitent une approche spécifique. "Nous pensons même que le groupe des 23-25 ans a également besoin d'une telle approche", déclare la Pre Martine Cools, endocrinologue pédiatrique, service de pédiatrie - équipe chargée du genre, à l'UZ Gent. "Chez les jeunes de 20 ans nous constatons en effet que le contexte et les problèmes sont souvent similaires à ceux que nous observons chez les enfants et les adolescents."

"Nous demandons systématiquement une analyse sanguine de référence chez les personnes qui consultent pour un traitement hormonal dans le cadre d'une transition", explique le Pr Guy T'Sjoen [1]. "Toutefois, nous trouvons le plus souvent des taux normaux d'hormones sexuelles."

La fertilité est un sujet qui est idéalement toujours à aborder avant de débuter un traitement hormonal. La question se pose de savoir pendant combien de temps le traitement sera poursuivi, et ce qu'il en est de la sécurité à court et à long terme. Les endocrinologues de l'équipe chargée des questions liées au genre à l'UZ Gent y répondent, ajoutant quelques conseils à délivrer aux personnes non binaires.

Nous vous livrons dans les lignes qui suivent une analyse de plusieurs décisions marquantes rendues en matière de santé publique, par de hautes juridictions: la Cour européenne des droits de l'Homme, la Cour constitutionnelle et la Cour de cassation.

Le monde avait très peur des annonces du président américain sur les tarifs douaniers. À juste titre... Sauf qu'en bourse, ce sont les États-Unis qui ont subi le plus gros krach. L'investisseur doit-il modifier sa stratégie... ou pas?

On dit parfois que la position du médecin a changé. Qu'autrefois, nous avions plus de pouvoir. Que la blouse blanche incarnait à elle seule une forme d'autorité. Que ce que le médecin disait était suivi sans trop discuter. Et c'est vrai. Jusqu'à un certain point.

Issu d'un métissage entre rigueur médicale et chaleur humaine, Naji Mokaddem, seulement 27 ans, incarne cette nouvelle génération de médecins ancrés dans leur époque, tournés vers l'humain autant que vers la recherche. Né d'un père médecin libanais et d'une mère infirmière belge, il grandit en province de Luxembourg, à Libramont, avant de poser ses valises à Bruxelles pour ses études de médecine. Aujourd'hui installé à Marche-en-Famenne, il jongle avec une triple casquette: clinicien, chercheur et militant d'une médecine plus sociale. Portrait sous forme d'entretien...