le Journal du Medecin

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Lire no. 39 | 24 septembre 2024

Vue web

La Plateforme de première ligne wallonne (PPLW) organisait le 14 septembre une journée d'échanges autour de l'articulation entre la première et la deuxième ligne. À travers un programme riche, il est ressorti le besoin essentiel de communiquer entre lignes de soins, mais aussi entre chaque profession qui constitue le continuum d'aide et de soins.

ACTUALITÉ

La Plateforme de la première ligne wallonne (PPLW) organisait le 14 septembre dernier une journée d'échanges entre la première et la deuxième ligne. Outre Proxisanté, Yves Coppieters, ministre francophone de la Santé (Les Engagés), a profité de l'occasion pour présenter les principaux défis auxquels il compte s'atteler durant sa législature.

ACTUALITÉ

Lors de la journée d'échanges de la PPLW le 14 septembre dernier, j'étais emballé par le programme, riche. Avec de bons orateurs, qui développent une vraie vision des soins de santé. J'étais par contre davantage circonspect sur les deux intermèdes artistiques d'un quart d'heure qui ponctuaient l'évènement. C'est sans doute mon esprit trop pragmatique.

ÉDITO

Les Drs Jean-Luc Belche, professeur au département de médecine générale de l'ULiège, et Ahmed Goubella, directeur médical adjoint à Epicura et médecin-chef du site d'Ath, ont chacun abordé leur expérience de la collaboration entre lignes. S'il reste du travail, les points de vue semblent converger de plus en plus.

ACTUALITÉ

Brigitte Bouton, inspectrice générale du département santé de l'Aviq, a centré sa présentation sur trois initiatives concrètes que l'Agence mène en Wallonie pour rapprocher les acteurs de soins.

ACTUALITÉ

Le portefeuille européen de la Santé est tombé dans les mains du Hongrois Olivér Várhelyi. Son absence d'expérience en matière de santé n'est pas rassurante. Celle acquise en diplomatie l'est davantage, même si le terme parait quelque peu galvaudé...

ACTUALITÉ

Keir Starmer, Premier ministre anglais, ne mâche pas ses mots en commentaire à un récent rapport indépendant sur le fonctionnement du Service national de santé (NHS)[1]. Le rapport, conduit pendant neuf semaines sous la houlette du Pr Ara Darzi, dépeint un NHS "en grande difficulté".

ACTUALITÉ

Les Hôpitaux Iris Sud (sites: Joseph Bracops, Molière Longchamp, Etterbeek-Ixelles et Etterbeek -Baron Lambert) et le CHU Saint-Pierre (sites: Alexiens, Porte de Hal) ont annoncé ce 11 septembre "leur volonté d'unir stratégiquement leur destin en formant, à deux, un groupement hospitalier".

ACTUALITÉ

En collaboration avec la start-up RDS, l'Hôpital universitaire de Bruxelles a expérimenté le Guide de l'innovation en santé de lifetech.brussels. Ensemble, ils ont co-développé une solution sans câblage pour faciliter les soins post-opératoires. Explications avec Sophie Lienart (Lifetech) et Eduard Portella (Antares Consulting).

ACTUALITÉ

Les demandeurs d'asile sont particulièrement vulnérables aux troubles mentaux en raison de leur parcours migratoire et des conditions d'accueil en Belgique. Le Conseil supérieur de la santé recommande de renforcer l'accès aux soins de santé mentale, d'améliorer la formation des professionnels et de garantir un soutien psychosocial adapté. Ces mesures faciliteraient leur intégration et respecteraient les engagements en matière de droits humains.

ACTUALITÉ

Expert psychiatre, le Dr Samuël Leistedt décortique, dans un livre passionnant, l'univers mental des assassins et abuseurs sexuels. Rencontre avec un psychiatre dont le rôle est de distinguer le mal... de la maladie.

ACTUALITÉ

Avec plus de 3.000 présentations, posters et abstracts, le Congrès 2024 de l'European Association Society of Diabetes, qui s'est tenu du 9 au 13 septembre à Vienne, a remporté l'adhésion d'environ 12.300 participants, venus de plus de 130 pays. Les sujets étaient forcément variés, mais on notera de nombreux exposés relatifs aux devices en tout genre, y compris une nouvelle peu agréable: le projet européen Hypo-METRICS a montré l'existence d'une discordance fréquente entre les hypoglycémies ressenties par les patients et celles détectées par les capteurs. Ces derniers rapportent donc, en quelque sorte, de "fausses hypoglycémies", qui n'ont aucun impact sur les patients. Il faut donc continuer à les questionner en consultation et certainement pas se contenter de lire les rapports des capteurs.

CONGRÈS

Les liens entre le diabète de type 2 et l'obésité sont bien connus. Jusqu'ici, l'attitude médicale - à l'exception de conseils nutritionnels basiques - consistait plutôt dans une réactivité plus ou moins intense face à un patient DT2 en excès pondéral. Difficile, sans doute, de faire beaucoup mieux, les outils visant à une réduction pondérale significative et durable étant limités. Mais le paradigme devrait changer, d'après l'endocrinologue Andreea Ciudin (Barcelone) qui affirmait, lors d'une des premières sessions du Congrès, que nous avons désormais de bonnes raisons de devenir proactif [1].

CONGRÈS

S'il y a bien un classique des premiers cours d'endocrinologie à l'université, c'est la prise en compte des symptômes évoquant d'emblée la survenue d'un diabète. On pense à la soif, et un des premiers gestes réalisables au cabinet consiste à tester l'urine du patient au moyen d'une tigette permettant de montrer la présence d'une glycosurie.

CONGRÈS

Si les études sur le jeûne débouchent sur des résultats contradictoires, la restriction temporelle de l'alimentation (RTA) montre sa capacité à améliorer la sensibilité à l'insuline et le taux d'HbA1c chez les personnes à risque de diabète de type 2.

CONGRÈS

Les principaux virus décrits comme pouvant déclencher un diabète de type 1 sont les entérovirus, mais d'autres sont impliqués, comme les très courants virus herpétiques ou d'Epstein-Barr, le CMV, le rotavirus, des rétrovirus endogènes et l'influenza.

CONGRÈS

La technologie médicale ne peut souffrir de l'obsolescence plus ou moins programmée qu'on observe avec les objets destinés au grand public. Et il ne peut être question de pannes ou dysfonctionnements. Les tests avant commercialisation sont donc rigoureux. Mais le sont-ils dans toutes les circonstances de la vie ? Le doute est permis d'après les résultats d'une étude réalisée au Royaume-Uni sur les pompes à insuline.

CONGRÈS

Les médecins de première ligne jouent un rôle capital dans le paysage de la prévention du cancer du col de l'utérus, à la fois pour motiver à la vaccination et au dépistage, et pour assurer le suivi des frottis anormaux. Au niveau de la deuxième ligne, nous devons rester vigilants à l'égard du surtraitement, mais aussi du sous-traitement des femmes HPV-positives.

DOSSIER GYNÉCOLOGIE

Gros plan sur la présentation et la prise en charge aiguë de la torsion ovarienne, de la maladie inflammatoire pelvienne (MIP), de la grossesse extra-utérine (GEU) et des saignements abondants soudains. Sauf dans ce dernier cas, il ne faut pas oublier d'inclure les inflammations non gynécologiques dans le diagnostic différentiel chez les sujets féminins.

DOSSIER GYNÉCOLOGIE

La " douleur pelvienne chronique " (DPC) est définie comme une douleur qui persiste pendant plus de six mois, avec ou sans variation cyclique, dans la région située sous le nombril et entre les hanches. Les symptômes non spécifiques, l'étiologie complexe et la mise au point de la DPC entraînent de considérables retards de diagnostic. À quels syndromes faut-il penser?

DOSSIER GYNÉCOLOGIE

Les médias parlent de plus en plus de la ménopause, et notamment de son impact sur la qualité de vie. Malheureusement, de nombreuses fausses idées subsistent, chez les femmes, mais aussi dans le monde médical.

DOSSIER GYNÉCOLOGIE

Ce 17 septembre, c'était la Journée mondiale de la sécurité des patients. La question du diagnostic correct est cruciale en la matière. Quatre programmes belges sont menés dans les hôpitaux pour y contribuer, en maternité, radiologie, gynéco-obstétrie et en pharmacie d'hôpital.

PRATIQUE

Ces nouvelles molécules, dont l'atogepant remboursé chez nous depuis le 1er septembre, entraînent un réel changement de paradigme dans la prise en charge. Le point avec le Dr Matthieu Rutgers, neurologue spécialiste de la migraine.

PRATIQUE

"La surenchère sur le bon d'État mine la rentabilité des banques", déclarait voici peu Michael Anseeuw, administrateur délégué de BNP Paribas Fortis. Le propos se réfère aux rendements améliorés que les institutions financières proposent à leurs clients pour récupérer les 22 milliards prêtés à l'État l'an dernier. Les conditions sont diverses et changeantes, au point qu'il est bien difficile de s'y retrouver! Où en est-on?

VOTRE ARGENT

S'exprimant récemment dans un prestigieux cercle privé basé à Bruxelles, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique Pierre Wunsch a insisté sur le fait que la Belgique fait face à des défis économiques majeurs. Le déficit public se creuse dangereusement, atteignant potentiellement 5,5% du PIB d'ici 2026, tandis que l'endettement dépasse les 110%. Le marché du travail reste faible avec un taux d'emploi insuffisant, nécessitant des réformes urgentes. Pour rester compétitive, la Belgique doit surmonter ces défis tout en naviguant dans un climat politique fragmenté et polarisé.

VOTRE ARGENT

La prime de pratique intégrée, disponible pour les médecins généralistes qui exerçaient en 2023, peut être demandée à l'Inami depuis le 17 septembre. Les prétendants ont 90 jours pour demander ce montant forfaitaire qui va de 1.000 à 6.000 euros.

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