le Journal du Medecin

Président de l'Union des médecins (Absym-Bruxelles), l'anesthésiste Gilbert Bejjani tient au système de concertation et à la sécurité sociale. Pour préserver des soins de santé de qualité, maintenir une norme de croissance supérieure à la croissance du PIB est nécessaire. Toutefois, le système pourrait être beaucoup plus efficient grâce notamment à la "Value-Based HealthCare".

Gilbert Bejjani se tâte. Se présentera-t-il aux prochaines élections à la présidence à l'Absym? Y pense-t-il en se rasant? En attendant, l'anesthésiste parle des "combats perdus" par le mouvement syndical médical, et de la nécessité d'intégrer la "Value-Based Healthcare" dans toute réflexion budgétaire.

La prévention était au coeur du troisième symposium du Réseau multidisciplinaire d'échange scientifique (Resumes), ASBL qui rassemble les professionnels des soins dans le but de partager les savoirs et les expériences.

Ce nouvel outil de communication entre médecins généralistes, médecins du travail et médecins conseils sera lancé le mercredi 19 février, sous l'égide de l'Inami. But, clairement avoué: faciliter et stimuler le retour au travail des plus de 520.000 malades belges de longue durée.

Le "baromètre de résilience des soins de santé", réalisé par la firme BD, classe la Belgique 35e sur 100 pays à travers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique (EMEA). Soit en queue de peloton des pays européens. D'aucuns, à l'instar du Dr Gilbert Bejjani, estiment que le système de soins de santé belge, si rien n'est fait, pourrait connaître le même sort que le NHS anglais qui s'est effondré ces dernières années.

La gynécologue du CHU de Liège, fondatrice d'un des tout premiers centres de la ménopause en Belgique, a été invitée à faire part de son expertise pour une mission commandée par l'ex-Premier ministre français Michel Barnier.

Nommé 'Commissaire au covid-19' en octobre 2020, soit neuf mois après le début de la crise sanitaire, Pedro Facon revient sur son expérience à ce poste créé après la première vague pour faire face au chaos administratif et aux tensions politiques.

Lorsqu'elle touche une population encore relativement jeune et active, la démence précoce présente des défis uniques: diagnostic difficile, impact sur la vie professionnelle et familiale et prise en charge souvent inadéquate. Le KCE propose des recommandations concrètes pour structurer un parcours de soins adapté à ces patients et à leurs proches.

Les technologies médicales continuent d'évoluer vers la miniaturisation et le mini-invasif, une tendance qui s'observe aussi dans le domaine des stimulateurs cardiaques.

Naguère réservée aux hôpitaux universitaires, l'accréditation de l'European Society of Cardiology (ESC) vient d'être accordée au Laboratoire d'échographie cardiaque des Cliniques de l'Europe (Bruxelles) - une première côté francophone.

Le symposium Resumes (lire page 4) a été l'occasion d'aborder la thématique de la diététique préventive. Viridiana Grillo et Stéphanie Tylleman, toutes deux diététiciennes nutritionnistes, ont rappelé les bases d'une alimentation saine et ont distillé de nombreux conseils à l'attention des médecins généralistes.

Lors d'un webinaire Epsylon*, la Dre Caroline Depuydt et Laëtitia Vanderijst ont donné un aperçu des modalités pratiques de ces psychothérapies qui invitent à revisiter la clinique psychiatrique.

Dans la relation triangulaire entre les médecins, les patients et les organismes assureurs, de récentes évolutions législatives imposent des obligations supplémentaires à charge des médecins pour satisfaire à leur devoir d'information sur le coût des soins. Ces obligations supplémentaires sont à l'égard du patient mais également envers les organismes d'assureur afin de garantir une plus grande transparence.

Nombre de stratégistes attendent avec impatience que les petites et moyennes entreprises cotées, à la traîne ces dernières années, prennent leur revanche sur les ténors de la bourse. Avec quels arguments? Et l'investisseur doit-il suivre? Il y a toutefois une autre piste...

Une large majorité des généralistes et des spécialistes souhaitent continuer à travailler après avoir atteint l'âge de la retraite. C'est ce qui ressort du Baromètre annuel de fin de carrière de la banque Van Breda. Seul un médecin sur trois souhaite réellement arrêter à 65 ans. Les autres veulent rester actifs en tant que médecin, mentor de leurs successeurs, voire assumer un autre rôle.

La Mutualité chrétienne s'oppose à la fin du jour de congé de maladie sans certificat, alors que l'Absym accueille favorablement l'intention d'une future Arizona d'en réintroduire l'obligation. Et vous, qu'en pensez-vous?

Les évolutions démographiques rendent à moyen terme indispensable de pouvoir fournir davantage de soins et de les organiser différemment. Ce n'est qu'avec une vision à long terme et un plan interfédéral bien pensé que nous pourrons garantir l'avenir de notre système de santé.

Au Musée de la médecine de Bruxelles, un colloque original aura pour sujet "Médecine et peinture", proposé par le Groupe d'histoire de la médecine et des sciences de la santé, le samedi 22 février.