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Il faut un peu nuancer ces résultats positifs parce que, est-ce une différence de formation ou d'organisation, mais l'enquête révèle qu'au Nord du pays les médecins ont un sentiment nettement plus positif par rapport à l'assistant de pratique qu'au Sud : 82% se déclarent favorables (" utile " et " indispensable ") pour 46%.Quelles tâches les médecins accepteraient-ils de déléguer à un assistant de pratique placé sous leur autorité ? L'enquête révèle que les répondants sont prêts à déléguer à un assistant de pratique la biométrie (93% " pour "), les examens techniques (84% " pour "), le contrôle du schéma de vaccination (81% " pour ") et la prévention (78%). Les avis sont partagés au sujet du dépistage du cancer colorectal et du sein (50% " pour " vs 50 % " contre ") et de l'injection de vaccins (49% " pour " vs 51% " contre "). Par contre, hors de question pour la majorité de déléguer l'adaptation de la posologie de médicaments chroniques (91% " contre "), la prescription de médicaments actuellement soumis à la prescription (89% " contre "), les diagnostics limités (85% " contre ") et l'adaptation du schéma d'insulinothérapie (79% " contre ").Comment les médecins voient concrètement la réalisation de ces actes? Les répondants sont plus favorables au principe de la délégation sous supervision directe ou de la supervision distante immédiatement disponible qu'au principe de la délégation sous supervision distante a posteriori. Ils se montrent fort opposé à l'autonomie totale (voir graphique ci-dessous).