L'empathie et la mémoire

"A la fin de mes stages en dernière année de médecine, je trouvais le milieu hospitalier pesant. J'ai ressenti une réelle bouffée d'air frais et d'indépendance lors de mes stages en médecine générale. On me confiait bien plus vite des responsabilités... J'ai de suite accroché. Et quand on aime plusieurs domaines de la médecine, on y trouve son bonheur ! ", explique le Dr Amelia Pasqualin. La jeune femme travaille actuellement dans le quartier St-Léonard à Liège. " J'y ai d'abord acheté ma maison et j'ai ensuite eu l'opportunité d'y faire mon assistanat chez un maître de stage indépendant en solo. Je m'y suis bien plu alors je suis restée. J'aime que ce soit un quartier populaire et multiculturel, j'y apprends énormément tous les jours. "" Paradoxalement, ce que j'aime le plus dans mon métier c'est le contact humain et l'approche du patient mais c'est aussi parfois ce qui rend les journées difficiles ", témoigne le Dr Pasqualin. " Sinon j'aime que les journées soient toutes différentes les unes des autres. Il n'y en a pas deux les mêmes et cela rend le quotidien très intéressant. J'ai par contre plus de difficultés à gérer les appels téléphoniques en quantité. La logistique est parfois difficile, surtout quand on a un patient devant soi. "Le Dr Pasqualin confie que durant ses études, elle ne se rendait pas compte du poids des responsabilités d'un médecin. Quelles sont les qualités les plus précieuses pour un MG à ses yeux ? " L'empathie, c'est très important pour une médecine au chevet des patients. Et une bonne mémoire aussi ! "La jeune femme médecin aimerait mettre sur pied une collaboration médicale dans le quartier où elle travaille. " J'attends qu'une belle opportunité se présente. Et dans quelques années, pourquoi pas reprendre une formation en soins palliatifs, c'est aussi un de mes sujets de prédilection ! " En gardant un peu de temps pour la joaillerie, une activité qui lui permet de se déconnecter de temps en temps.