Paradoxalement, les dépenses en santé ont reculé durant la crise du Covid-19 : moins de consultations spécialisées, moins d'examens, moins d'opérations programmées, moins d'hospitalisations... Cette chute de l'activité élective se ressent dans les comptes des hôpitaux - qui craignent une facture finale s'élevant entre cinq et sept milliards d'euros selon les estimations des DG du CHU Saint-Pierre et du CHR de la Citadelle - et dans les poches des médecins, particulièrement dans celles des spécialistes qui n'ont pas pu travailler durant deux mois. Un manque à gagner qui donne actuellement lieu dans les institutions de soins à des négociations, souvent tendues, entre les différentes disciplines et entre le corps médical et les gestionnaires sur la création de mécanismes de compensation.

En outre, les coûts ont explosé. Les hôpitaux et les prestataires de soins individuels ont dépensé beaucoup d'argent en matériel de protection, dont les prix se sont envolés, pour pallier les pénuries et dans leur mobilisation dans la lutte contre le Covid : engagement de personnel (vigiles...), transformation des locaux, acheminement des tests...

Plusieurs cadors du secteur déclarent sur les réseaux sociaux être fort curieux de découvrir les prochains chiffres du budget de l'Inami poste par poste. Certains estiment même que le budget de 2020 pourrait être inférieur aux prévisions budgétaires en raison de la réduction des hospitalisations classiques. Avec le risque que les estimations techniques donneront pour 2021 un budget inférieur à celui de 2020 ! À moins que le futur ( ? ) gouvernement fédéral ne décide d'augmenter significativement la norme de croissance des soins de santé après s'être rendu compte que ce secteur est essentiel pour le pays. On peut rêver.

Paradoxalement, les dépenses en santé ont reculé durant la crise du Covid-19 : moins de consultations spécialisées, moins d'examens, moins d'opérations programmées, moins d'hospitalisations... Cette chute de l'activité élective se ressent dans les comptes des hôpitaux - qui craignent une facture finale s'élevant entre cinq et sept milliards d'euros selon les estimations des DG du CHU Saint-Pierre et du CHR de la Citadelle - et dans les poches des médecins, particulièrement dans celles des spécialistes qui n'ont pas pu travailler durant deux mois. Un manque à gagner qui donne actuellement lieu dans les institutions de soins à des négociations, souvent tendues, entre les différentes disciplines et entre le corps médical et les gestionnaires sur la création de mécanismes de compensation.En outre, les coûts ont explosé. Les hôpitaux et les prestataires de soins individuels ont dépensé beaucoup d'argent en matériel de protection, dont les prix se sont envolés, pour pallier les pénuries et dans leur mobilisation dans la lutte contre le Covid : engagement de personnel (vigiles...), transformation des locaux, acheminement des tests... Plusieurs cadors du secteur déclarent sur les réseaux sociaux être fort curieux de découvrir les prochains chiffres du budget de l'Inami poste par poste. Certains estiment même que le budget de 2020 pourrait être inférieur aux prévisions budgétaires en raison de la réduction des hospitalisations classiques. Avec le risque que les estimations techniques donneront pour 2021 un budget inférieur à celui de 2020 ! À moins que le futur ( ? ) gouvernement fédéral ne décide d'augmenter significativement la norme de croissance des soins de santé après s'être rendu compte que ce secteur est essentiel pour le pays. On peut rêver.