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Dans la crise sanitaire actuelle, de nombreuses entreprises innovantes membres de pharma.be collaborent pour trouver une solution dans la lutte contre le Covid-19. " Elles le font de concert avec les centres académiques et les autorités ", souligne pharma.be. " Les entreprises lancent des lignes de production afin de pouvoir répondre à la demande aïgue au niveau mondial de vaccins et de traitement. "Notre pays peut jouer un rôle international parce que nous possédons " un secteur biopharmaceutique solide et en constante évolution ". Pour Catherine Rutten, la CEO de l'association générale de l'industrie du médicament, la position de premier plan de la Belgique n'est pas un acquis définitif : " n ous devons constamment veiller à notre compétitivité ."Les statistiques de la brochure " Chiffres pharma 2019 " sont impressionnantes. On y apprend entre autres que les entreprises pharmaceutiques ont investi en 2019 3,8 milliards en recherche et développement. C'est presque 50% de plus qu'il y a quatre ans. L'année passée, le secteur employait presque 40.000 personnes, 13% de plus qu'en 2015. Il faut y ajouter l'emploi indirect de 121.000 personnes, calcule pharma.be. 5.369 travailleurs de l'industrie pharmaceutique font de la recherche scientifique, une augmentation de 27% par rapport à 2015. L'année dernière, une demande de brevet a été déposée chaque jour par une entreprise pharmaceutique, 48,3% de plus qu'en 2018. Par ailleurs, un rapport de Randstad indique que les sociétés pharmaceutiques sont les employeurs les plus attractifs du secteur privé. L'industrie pharmaceutique est un facteur clé pour l'économie belge. L'année dernière, les exportations de médicaments et de vaccins ont représenté près de 50 milliards d'euros, soit 21,5% de plus qu'en 2015. Les fabricants de produits pharmaceutiques représentent 12,5% des exportations belges. Notre pays est l'un des pôles mondiaux les plus importants pour la distribution et l'approvisionnement en médicaments. Le solde final entre importations et exportations s'élève à 7,2 milliards. Les médicaments et les vaccins représentent ainsi 43,5% de la balance commerciale positive totale de notre pays. La moitié des exportations sont destinées à des pays non-européens, en particulier aux États-Unis.