Numbeo est une base de données mondiale - la plus grande du monde, se targue le site - alimentée par les utilisateurs1. Les conditions de vie des villes du monde entier y sont passées au crible par le prisme du citoyen. Les soins de santé en font partie, et dans ce domaine, la Belgique cartonne.
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Coût de la vie, logement, trafic, criminalité, pollution, qualité de vie et soins de santé. Ce sont les sept champs de données répertoriées par la base de données lancée en 2009.On apprend ainsi que le coût de la vie est élevé, au même titre que le prix de l'immobilier, même si l'accessibilité est globalement meilleure que dans les pays voisins. En termes de criminalité, les réponses sont très variables en fonction des villes. Bruxelles n'est pas la meilleure élève dans ce domaine, mais se comporte plutôt bien comparée à d'autres capitales européennes, et surtout mondiales. Niveau pollution, la Belgique est un élève très moyen : on se situe derrière nos voisins directs, plus proche de la Pologne et de l'Italie que de l'Allemagne et la France. Par contre, cela peut surprendre, mais le trafic est plutôt acceptable en Belgique. On se plaint beaucoup du trafic à Bruxelles, mais comparé à New Dehli ou à Mexico City, la capitale fait office de paradis. Enfin, la qualité de la vie en Belgique est dans le haut du panier mondial, comme la majorité des pays d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Océanie, sans oublier le Japon.Cette bonne qualité de vie, la Belgique la doit, entre autres, à son excellent indice soins de santé. Cet indice, côté sur 100 en fonction du degré de satisfaction des citoyens, est une estimation de la qualité globale du système de soins de santé, des professionnels de la santé, de l'équipement, du personnel, des médecins, des coûts, etc. À la date du 21 octobre 2019, l'enquête compte 30.368 répondants dans 3.258 villes à travers le monde.Huit aspects sont ainsi analysés : le talent et la compétence du personnel médical, la rapidité pour terminer les examens et les rapports, la modernité de l'équipement pour le diagnostic et le traitement, l'exactitude et l'exhaustivité des rapports, l'amabilité et la courtoisie du personnel, la satisfaction de la réactivité (attentes) dans les institutions médicales, la satisfaction du coût, et la commodité de la localisation.Si l'on regarde le classement par pays pour 2019, la Belgique figure dans le top 10 des meilleurs indices soins de santé (79,44), et se classe même quatrième juste derrière trois pays asiatiques : Taïwan, la Corée du Sud et le Japon, qui constituent le trio de tête. Mais la base de données évolue vite. Aujourd'hui, cet indice est tombé à 74,85 (consulté le 21 octobre 2019), et le pays aurait donc perdu quelques places. Soit. Dans l'analyse, le pays obtient de bons scores surtout grâce à son équipement moderne. Il perd par contre quelques points à cause des délais d'attente jugés trop long.Si toutes les villes ne sont pas répertoriées (masse critique non atteinte à Charleroi, Wavre, Namur et Arlon par exemple), certaines indications sont données pour d'autres chefs-lieux du pays. On remarquera ainsi les bonnes performances de Louvain et de Liège. Les autres villes se situent dans la moyenne nationale tandis que Mons est bien en retrait. Comme explication, on peut faire un lien avec la présence d'hôpitaux universitaires dans les villes ayant un bon score (Gand, Anvers, Louvain, Bruxelles et Liège). On notera enfin que dans toutes les villes, exception faite de Louvain, la longue attente est pointée du doigt.