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Des études récentes parmi une grande population de patients ayant subit une RYGB a apporté de nouveaux éléments au dossier. Les patients qui, après opération, changent leurs habitudes alimentaires et reprennent l'activité physique perdent davantage de poids. Ceux-ci ont été suivi jusqu'à quatre ans après l'opération. La doctorante Valerie Monpellier (Université de Maastricht) a participé à cette recherche et estime que les programmes de traitement bariatrique doivent englober un accompagnement pour aider les patients à changer leur style de vie.De plus, selon l'étude en question, il ne serait pas toujours judicieux de refuser une intervention bariatrique sur la seule base de la présence de boulimie et de symptômes dépressifs préopératoires, et en fonction du style de vie et de l'activité physique. La chercheuse argumente que ces facteurs ne permettent pas de prédire la mesure de la perte de poids après opération.Suite à cette étude, Valérie Monpellier a également découvert que de nombreuses personnes vivaient mal l'excès de peau découlant de l'opération bariatrique. La plupart des patients interrogés (62,4%) ont formulé le souhait de bénéficier d'une chirurgie réparatrice. La doctorante plaide pour un remboursement de cette intervention, car le traitement de cet excès de peau peut sensiblement améliorer l'image de son propre corps et, par là-même, le bien-être ainsi qu'un moral parfois plombé par des sentiments dépressifs. Aux Pays-Bas, il faut satisfaire à une série de critères pour bénéficier d'un tel remboursement. " Le bien-être des patients doit primer dans la décision de rembourser ou non. "