La vaccination s'accélère: plus de trois millions de premières doses ont été administrées en Belgique, la Wallonie annonce une montée en puissance de la campagne vaccinale durant les prochaines semaines et le dixième centre bruxellois de vaccination vient de s'ouvrir à l'Hôpital militaire (lire sur www.lejournaldumedecin.com). Est-ce suffisant?

Les académies de médecine estiment qu'il est également nécessaire de pouvoir administrer des anticorps monoclonaux à certains types de patients qui ne peuvent profiter d'une protection vaccinale efficace. Elles se déclarent conscientes du coût élevé de ces traitements et de leurs contraintes logistiques, liées notamment à leur administration en milieu hospitalier pour des patients ambulants. "Ils doivent donc être réservés prioritairement à des patients sélectionnés. Concrètement, nous proposons que ces traitements puissent être utilisés chez des personnes qui présentent un état de profonde immunodépression en raison d'une immunodéficience congénitale ou acquise, d'hémopathies malignes frappant le système immunitaire, ou d'une immunosuppression thérapeutique après greffe d'organe ou de cellules ou suite à une maladie auto-immune sévère", communiquent les deux académies. Cette liste pourrait être complétée en fonction de données nouvelles relatives aux réponses vaccinales dans certaines populations de patients.

Registre des patients

L'ARMB et la KAGB recommandent au ministre de la Santé publique d'offrir l'accès à ces traitements "avec la prudence requise, de manière à protéger les patients les plus vulnérables qui ne peuvent pas bénéficier de l'immunisation active par les vaccins disponibles." Elles précisent que les cocktails d'anticorps actuellement disponibles sont actifs contre les variants dominants en Belgique, en particulier le variant britannique, mais que leur efficacité à l'égard d'autres variants n'a pas encore été étudiée.

Les académies recommandent de définir les patients qui pourront avoir accès à ce traitement. Il faudrait également créer un registre dans lequel toutes les informations pertinentes sur l'efficacité, la sécurité et les effets secondaires seront enregistrés après l'administration du traitement.

Les académiciens se déclarent prêts à soutenir les autorités et les experts de Sciensano pour les aider à évaluer l'utilité et l'efficacité de ces traitements dans des indications ciblées.

La vaccination s'accélère: plus de trois millions de premières doses ont été administrées en Belgique, la Wallonie annonce une montée en puissance de la campagne vaccinale durant les prochaines semaines et le dixième centre bruxellois de vaccination vient de s'ouvrir à l'Hôpital militaire (lire sur www.lejournaldumedecin.com). Est-ce suffisant? Les académies de médecine estiment qu'il est également nécessaire de pouvoir administrer des anticorps monoclonaux à certains types de patients qui ne peuvent profiter d'une protection vaccinale efficace. Elles se déclarent conscientes du coût élevé de ces traitements et de leurs contraintes logistiques, liées notamment à leur administration en milieu hospitalier pour des patients ambulants. "Ils doivent donc être réservés prioritairement à des patients sélectionnés. Concrètement, nous proposons que ces traitements puissent être utilisés chez des personnes qui présentent un état de profonde immunodépression en raison d'une immunodéficience congénitale ou acquise, d'hémopathies malignes frappant le système immunitaire, ou d'une immunosuppression thérapeutique après greffe d'organe ou de cellules ou suite à une maladie auto-immune sévère", communiquent les deux académies. Cette liste pourrait être complétée en fonction de données nouvelles relatives aux réponses vaccinales dans certaines populations de patients. L'ARMB et la KAGB recommandent au ministre de la Santé publique d'offrir l'accès à ces traitements "avec la prudence requise, de manière à protéger les patients les plus vulnérables qui ne peuvent pas bénéficier de l'immunisation active par les vaccins disponibles." Elles précisent que les cocktails d'anticorps actuellement disponibles sont actifs contre les variants dominants en Belgique, en particulier le variant britannique, mais que leur efficacité à l'égard d'autres variants n'a pas encore été étudiée. Les académies recommandent de définir les patients qui pourront avoir accès à ce traitement. Il faudrait également créer un registre dans lequel toutes les informations pertinentes sur l'efficacité, la sécurité et les effets secondaires seront enregistrés après l'administration du traitement. Les académiciens se déclarent prêts à soutenir les autorités et les experts de Sciensano pour les aider à évaluer l'utilité et l'efficacité de ces traitements dans des indications ciblées.