Les médecins ont continué à cotiser pour leur pension durant la pandémie

"N ous avons mis tout en oeuvre pour maintenir un niveau d'activité maximal. Nous avons exploité les technologies de communication à distance. Nos équipes et nos membres nous ont suivi dans la nouvelle approche. Résultat: les jeunes ont continué à s'affilier, l'encaissement PLCI (Pension Libre Complémentaire pour Indépendants) est resté relativement stable malgré le ralentissement d'activité chez certaines professions et l'encaissement CPTI (Convention de Pension pour Travailleurs Indépendants) et EIP (Engagement Individuel de Pension) a progressé", commentent les experts d'Amonis. " Les travailleurs d'Amonis se sont remarquablement bien adaptés à la nouvelle situation. Il n'y a eu aucune réaction négative de la part de nos membres sur notre fonctionnement durant la crise. Nos collaborateurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes", ajoute le Dr Dirk Bernard, président du fonds de pension. "Nous avons dû organiser la plupart de nos réunions et notre assemblée générale de façon virtuelle. Notre directeur général et notre directeur financier ne pouvaient se réunir ensemble dans la même pièce par mesure de sécurité', précise le Dr Florence Hut, présidente du comité de rémunération et de nomination. Les médecins restent le groupe le plus représenté au sein d'Amonis. L'année passée, 687 nouveaux membres se sont affiliés. "Auxquels s'ajoutent 466 membres qui sont revenus vers Amonis après avoir testé les produits de la concurrence", ajoute non sans fierté Amonis. C'est d'autant plus remarquable que durant cette période les commerciaux du fonds de pension n'ont pas pu prospecter sur le terrain. Le fonds de pension constate une progression de l'encaissement des avantages sociaux Inami parmi les professions concernées en 2020 par la procédure automatisée. "Si un grand nombre de membres ont été contraints d'interrompre leur activité professionnelle durant le 1er confinement et ont subi un ralentissement généralisé de cette activité durant toute l'année, ils ont continué à alimenter leur pension complémentaire par des cotisations personnelles. L'encaissement total de versements personnels s'élève à 41.706.178 euros, ceci ne représente qu'une baisse de 1% par rapport à l'année 2020", précise Amonis qui voit dans cette stabilité un signe de l'importance que ses affiliés accordent à leur pension complémentaire. Par ailleurs, selon Dirk Bernard, le ralentissement de l'activité de certaines spécialités médicales pendant la crise, surtout lors de la première vague, ne s'est pas ressenti au niveau d'Amonis. "De nombreux médecins se sont rendus compte qu'ils devaient continuer à penser au futur malgré les circonstances. La crise a démontré que préparer sa pension dans une structure fiable est un avantage. Nous avons eu quelques retards dans les encaissements, mais ils se sont vite normalisés. Je n'exclus évidemment par les situations particulières de certains membres." Selon Amonis, son niveau de rendement est le meilleur du marché. "Pour 2020, nous octroyons un taux global net de 2,15% sur les trois produits de pension: la PLCI sociale et ordinaire et la CPTI. A notre connaissance, le meilleur rendement offert sur le marché. Nous tenons également à protéger le pouvoir d'achat des membres qui bénéficient déjà de leur pension Amonis, de retraite ou de survie, sous forme d'une rente mensuelle. Les rentes (1.297 bénéficiaires, ndlr) seront augmentées de 1%."Amonis a dû en 2020 adapter ses procédures internes à la digitalisation des avantages sociaux Inami. Un mini-site internet a été créé pour informer et accompagner les membres face à ce changement. "Grâce à cette communication ciblée nous avons pu interagir avec nos membres. Le système mis en place par l'Inami pour la digitalisation du statut social fonctionne bien. Nous sommes positifs par rapport à cette évolution", commente Florence Hut. Le fonds de pension se positionne par rapport au 2e pilier des pensions, remis en question par d'aucuns. " L'avantage fiscal propre au 2e pilier semble perçu, au niveau politique, comme ne profitant qu'à un petit groupe de citoyens qui bénéficieraient de pensions très élevées: les personnes qui gagnent le plus profitent également le plus de la fiscalité: un effet "pervers" du 2e pilier. La réalité des indépendants est toute différente. Outre le fait que la pension légale belge soit basse en comparaison avec le niveau salarial (ce qu'on appelle le taux de remplacement) pour une partie croissante de la population salariée, celle des indépendants reste encore inférieure (et d'autant plus si on compare à la pension des fonctionnaires). L'étude "Le dilemme des pensions" faite à la demande de Pensioplus révèle qu'avec un score moyen de 5,4 /10 les répondants ont de faibles attentes en matière de pensions et qu'il y a des incertitudes. Les pensions complémentaires ont pour but de contrebalancer les incertitudes. Les avantages fiscaux sont une motivation nécessaire pour éviter un niveau de précarité parmi les indépendants retraités", soutient Amonis. La structure rappelle qu'elle n'est pas une entreprise financière à but commercial. "Il n'a donc pas d'actionnaires à rémunérer. L'entreprise peut se concentrer sur son seul objectif: optimiser ses bénéfices, grâce à une stratégie de placement adéquate, et les redistribuer à ses membres sous forme de rendement."