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Bachi "apprécie l'intérêt que les quatorze organisations belges de patients, de consommateurs et de professionnels de santé accordent à l'information et au bon usage des médicaments via la notice, néanmoins nous regrettons leur récente prise de position s'opposant à la disparition, envisagée au niveau européen, de la notice papier pour les médicaments", entame la Belgian Association of the consumer healthcare industry dans un communiqué. Pour l'association, la réaction des organisations va à l'encontre d'une double tendance: maximiser la sécurité pour le patient "en fournissant une information régulièrement mise à jour grâce aux outils numériques" et "réduire l'impact environnemental en diminuant l'usage de papier". Selon Bachi, l'accès au monde digital est désormais largement répandu: plus de 94% des Belges sont connectés à internet, chercher des infos en ligne, notamment en matière de santé, est devenu habituel. Pour les personnes plus vulnérables face à la fracture numérique, le pharmacien doit "assurer une information claire et personnalisée au comptoir". Par ailleurs, une notice en ligne permet de refléter "les dernières évolutions en matière de sécurité, de posologie ou de contre-indications. La version papier est quant à elle figée jusqu'à l'expiration du médicament, ce qui pourrait potentiellement générer des risques pour le patient". Et d'ajouter que vu la durée de validité des médicaments (autour de cinq ans, en général), "maintenir deux formats de notice risquerait d'entraîner de la confusion, et serait contraire à notre soutien total à la digitalisation de l'information de santé". L'association annonce qu'elle va lancer une enquête pour objectiver les attentes des patients.