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Face à la deuxième vague de Covid-19, plus éprouvante que la première pour le personnel de soins de santé déjà fragilisé, la solidarité s'avérait primordiale pour surmonter les difficultés rencontrées sur le terrain. Tessa Schmidburg, Secrétaire générale de la Fondation Saint-Luc : "Dans cette deuxième vague, notre souci, en tant que premier mécène privé des Cliniques universitaires Saint-Luc, a été de se demander comment parvenir à transformer les applaudissements du mois de mars en un soutien concret. Et après avoir questionné les équipes de terrain, nous nous sommes rendu compte que le personnel hospitalier vivait dans une bulle à l'hôpital où, sur le "front", tout va très vite. Après leurs journées de travail, sans transition, ces mêmes personnes intègrent une autre bulle, celle du privé, où le rythme n'est pas toujours plus calme avec, bien souvent, mille et une choses qui doivent être réglées." Durant la première vague, plus de deux millions d'euros avaient été récoltés pour soutenir principalement l'achat de matériel et permettre la réalisation de travaux de recherche. " Dans ce cas-ci, le soutien devait se jouer du côté du domicile et de la vie privée plutôt que sur le site des Cliniques universitaires Saint-Luc." , précise la Secrétaire générale de la Fondation Saint-Luc. "C'est pour cela donc que nous avons décidé d'ouvrir un projet pilote sur trois mois, avec une première enveloppe de 300.000 euros."" Nous avons dû outsourcer, vu les circonstances actuelles, et nous sommes allés tout naturellement vers une plateforme de services agréée, Listminut, qui met en lien les prestataires et les particuliers. Ils ont tout de suite pris le projet à bras le corps." Poursuit Tessa Schmidburg ."Nous avons ciblé quatre axes de services, par rapport à toute leur offre, qui sont le soutien des tâches ménagères, la livraison de repas à domicile, le babysitting ainsi que le soutien scolaire.Grâce à ce fonds, les équipes de Saint-Luc auront l'opportunité de choisir une aide ou un service qui leur permettra de souffler un peu et d'alléger leur quotidien à la maison. Et vu l'engouement des membres du personnel (plus de 500 inscriptions en quatre jours de temps), ce projet pilote sera évidemment renouvelé.