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En 2020, le covid nous avait pris par surprise. Aujourd'hui, notre pays a tiré les leçons de la pandémie et a élaboré un "Plan hivernal infections respiratoires". L'objectif? Contrôler les pics hivernaux dus à la grippe, au SARS-CoV-2, au virus respiratoire syncytial (VRS) et au Streptococcus pneumoniae, et empêcher une pression accrue sur le système de soins de santé. "Ce plan, approuvé par la Conférence interministérielle santé publique, est le fruit d'un travail de plus d'une année. Il est basé sur les évaluations des saisons précédentes, sur la science et les connaissances en constante évolution et sur les leçons tirées de la pandémie du coronavirus", précise le Dr Bertrand Draguez, président du Risk management group (SPF Santé publique). Le Plan hivernal infections respiratoires vise à simplifier et à accélérer la prise de décision suite à l'activation et la désactivation des niveaux d'alerte. "Notre objectif est de permettre à la population de vivre le plus normalement possible, de limiter la propagation des différents pathogènes et de mitiger le risque de surcharge au niveau du secteur des soins de santé. Chaque année, 1,2 à 1,8 million de consultations en MG sont dues à ces pathogènes qui entraînent environ 20.000 hospitalisations et 2.000 à 3.000 décès", rappelle le Dr Draguez. "C'est un plan ambitieux", se réjouit-il. "La grande nouveauté, c'est qu'il y a un plan contre ces pathogènes connus, c'est le fait d'être bien préparé, parce que les mesures en tant que telles, on les connaît. Avoir des recommandations et des communications déjà écrites et la validation de nos ministres de tutelle, nous permet d'avoir une action beaucoup plus rapide et efficiente en cas de pic épidémique. Ça permet également d'avoir une approche cross-sectorielle, par exemple, quand porter un masque dans les transports en commun, les écoles, sur les lieux de travail..."Les recommandations et les pictogrammes peuvent être téléchargés sur le site du SPF Santé et affichés dans la salle d'attente des cabinets de consultation de médecine générale, dans les hôpitaux, le métro, les écoles...