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Sur base d'un suivi de plus de dix ans après le début du traitement antirétroviral, les résultats de cette étude [1] suggèrent que le niveau de cellules CD4 est important pour les perspectives à long terme. En effet, si environ un quart des personnes de l'étude avaient un taux de CD4 inférieur à 100 en début du traitement, 85% ont pu atteindre un niveau supérieur à 500. Ces personnes ont eu de meilleurs résultats à long terme. Parmi ceux dont le nombre de CD4 était supérieur à 500, 98% étaient en vie après dix ans, contre 91% de ceux dont le nombre de CD4 était inférieur. De même, 99% de ceux dont le nombre de CD4 a atteint 800 ont survécu, contre 95% de ceux qui n'ont pas atteint ce niveau. Fait important, la vitesse de récupération des CD4 n'était pas un facteur significatif. La survie était la même, que la restauration immunitaire ait eu lieu dans les deux ans suivant le début du traitement ou qu'elle ait pris plus de temps.