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"C eux qui s'y retrouvent dans les nouvelles règles de testing pour les High Risk Contact vaccinés faites signe car entre les J1, J7, J5 unique, J1 unique mais décriés par les MG, d'abord du Nord, c'est le chaos", a tweeté le Dr Thomas Orban à l'annonce de cette nouvelle stratégie de dépistage. L'ancien président de la SSMG a interpellé le Cabinet Vandenbroucke et le Commissariat Corona en leur demandant de communiquer rapidement et clairement sur ce sujet. Pour Paul De Munck, président du GBO, "la gestion des contacts à haut risque doit se faire en dehors des cabinets de médecine générale. Il faut qu'on arrête de prendre les cabinets pour des call centers." "Garder le test du premier jour de quarantaine comme le souhaitent les autorités "ne tient pas la route, pour des raisons opérationnelles. On ne saura pas tenir ça, tout le monde est débordé", a-t-il déclaré sur RTL. Frédéric Müller, directeur médical du centre de vaccination AGHHN-Bouge (lire en page 3), estime que cette mesure pourrait en principe réduire le nombre de personnes qui contactent les généralistes. "Mais sur le terrain, on sait que les patients vont quand même nous contacter. D'abord parce que ces derniers ont besoin de conseil. Lors de mes consultations en médecine générale, neuf fois sur dix nous abordons le sujet du Covid. Il y a un besoin de la population d'avoir des informations de la part d'une personne de confiance, ce que nous représentons. Cela s'est remarqué lors de la campagne de vaccination. Beaucoup d'hésitants vaccinaux sont venus demander conseil. C'est très bien, mais c'est un travail supplémentaire.""On doit trouver un accord entre les représentants des médecins généralistes et le gouvernement afin de soulager administrativement les MG et informer clairement la population. Le GBO ne compte pas ajouter à la cacophonie actuelle en diffusant une ligne de conduite spécifique avant que la réunion de concertation ait pu avoir lieu", communiquait lundi le syndicat médical en attente de la deuxième réunion de concertation prévue en début de soirée pour définir le timing idéal pour le dépistage. Au moment de boucler cette édition, les discussions sur le sujet devaient encore être poursuivies et présentées, voire validées, lors de la CIM Santé qui se tiendra vendredi après-midi. Comme souvent, les ministres de la Santé auraient dû consulter le terrain avant de présenter une nouvelle stratégie.