La politique de test après un contact à haut risque a été adaptée afin d'alléger la pression sur les centres de contact et de test ainsi que sur les médecins généralistes. Suite aux réunions organisées entre les autorités et les représentants des médecins un compromis plus réaliste a été trouvé.
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Lors de la conférence de presse présentant la nouvelle stratégie, le commissaire Corona Pedro Facon a précisé que "la nouvelle stratégie de dépistage est un compromis. Nous remercions les généralistes pour leur implication dans ce dossier." Rappelons que les ministres de la Santé ont décidé le 27 novembre en CIM Santé (lire jdM n°2685) d'adapter temporairement le dépistage après un contact à haut risque, jusqu'à ce que la situation revienne à la normale. Après une première copie, critiquée par les représentants des généralistes, une nouvelle stratégie a été présentée le 1er décembre par les autorités. Afin de gagner du temps, les personnes infectées peuvent désormais signaler leurs contacts à haut risque en ligne via masanté.be. Si elles ne connaissent pas la personne infectée, suite à un avertissement via l'application Corona Alert, elles peuvent obtenir un code de test via un lien depuis cette application depuis le 6 décembre. Les personnes vaccinées ne devront faire qu'un seul test PCR après un contact à haut risque et devront rester en quarantaine jusqu'à ce que le résultat du test soit négatif, à moins qu'elles ne fassent un autotest quotidien à partir du quatrième jour après leur contact à haut risque qui soit négatif, jusqu'à ce que ce résultat soit confirmé par leur test PCR. Cette mesure permet de réduire le nombre de tests, mais aussi le risque d'infections manquées. "En raison de la forte circulation du virus, le système de dépistage et de recherche des contacts est aujourd'hui soumis à une forte pression. La semaine dernière, un total de 720.000 tests PCR ont été effectués dans les centres de test et les laboratoires. En outre, 120.000 tests antigéniques rapides ont été effectués par des prestataires de soins de santé, dont de nombreux pharmaciens. Plusieurs dizaines de milliers d'autotests sont vendus chaque jour. La pression sur la première ligne, les centres de tests et les laboratoires ne cesse d'augmenter. Malgré les nombreux efforts des personnes des lignes d'assistance, des centres de contact, des centres de test et des laboratoires, cela entraîne des retards et une surcharge de travail pour les médecins généralistes. Ils sont contactés par des personnes qui sont inquiètes ou qui veulent se faire dépister parce qu'elles ont eu un contact avec une personne infectée", explique le Dr Carole Schirvel, commissaire adjoint corona. Et de préciser que des initiatives ont déjà été prises pour soulager la pression sur les généralistes: les personnes présentant des symptômes peuvent utiliser un outil d'auto-évaluation pour vérifier elles-mêmes si elles ont besoin d'un test et, le cas échéant, recevoir immédiatement le code du test. Elles peuvent alors se faire tester non seulement dans un centre de test, mais aussi dans certaines pharmacies, avec un test rapide. Les personnes sans symptômes qui font un autotest afin de ne pas infecter leur entourage et dont le test est positif peuvent demander un code par le biais de la recherche des contacts (n° 02/214 19 19) afin de faire réaliser gratuitement un test PCR. Afin de réduire davantage la pression, les ministres de la Santé ont également décidé d'adapter temporairement les tests après un contact à haut risque, jusqu'à ce que la situation revienne à la normale. "La situation jusqu'à présent était la suivante: lorsqu'une personne avait le Covid-19, elle était appelée par un centre de contact pour transmettre ses contacts à haut risque. Ces contacts recevaient ensuite deux codes de test, afin de pouvoir effectuer un test PCR à deux reprises, le premier jour et le septième jour. Ils devaient rester en quarantaine en attendant les résultats: les vaccinés jusqu'au résultat du premier test, les non vaccinés jusqu'au résultat du second test, bien sûr si ces tests sont négatifs. La pratique montre toutefois que ce premier test ne peut être effectué le premier jour après le contact, mais seulement après plusieurs jours. En outre, le résultat n'est souvent connu qu'au quatrième ou cinquième jour. Des adaptations ont donc été effectuées. Afin de gagner du temps, les personnes infectées pourront informer leurs propres contacts à risque en ligne via masanté. be à partir du 2 décembre. De cette façon, leurs contacts recevront plus rapidement les codes de test pour un test PCR gratuit par courrier ou par SMS. Les personnes atteintes de la maladie Covid-19 qui ne veulent ou ne peuvent pas le faire, peuvent toujours attendre d'être contactées par un centre de contact et transmettre ensuite leurs contacts à haut risque. Si vous savez que vous avez eu un contact à haut risque et que vous n'avez pas encore reçu de code de test, demandez à la personne infectée de transmettre votre nom au centre de contact (via le 02/214.19.19) ou en ligne. N'appelez pas votre médecin de famille pour obtenir un code de test, car il ne peut pas vous aider dans ce domaine!", recommande la commissaire adjointe. "Si vous ne connaissez pas la personne infectée, parce que votre application Corona Alert vous avertit du contact à haut risque par le biais d'un écran rouge, vous pouvez obtenir un code depuis le 6 décembre, grâce à un lien dans l'application Corona Alert vers un site Web extérieur à l'application pour des raisons de confidentialité. En outre, vous pouvez toujours appeler le 02/214.19.19 à cette fin."En outre, après un contact à haut risque, une différence est encore maintenue entre les personnes totalement vaccinées et les personnes non vaccinées ou partiellement vaccinées. La personne vaccinée peut recevoir deux codes de test pour un test PCR, mais ne doit utiliser que le premier. Elle peut ensuite prendre rendez-vous dans un centre de test. Elle recevra également un lien vers un certificat de quarantaine si elle ne peut pas télétravailler. Après avoir reçu les codes de test, la personne vaccinée pourra prendre rendez-vous pour se faire tester aux alentours du cinquième jour après le contact à haut risque. Le code est valable du troisième au sixième jour. En principe, la personne vaccinée doit rester en quarantaine jusqu'à ce qu'elle reçoive un résultat négatif. Il y a toutefois une exception: à partir du quatrième jour après le contact à haut risque, elle peut sortir de la quarantaine si elle fait un autotest quotidien, qui est négatif, jusqu'à ce qu'elle reçoive le résultat négatif de son test PCR, bien sûr. La personne ne recevra plus d'invitation pour un second test ou ne devra pas utiliser le second code qui lui a été envoyé. La personne qui présente des symptômes doit utiliser l'outil d'auto-évaluation dès que possible afin d'obtenir un code pour le test PCR gratuit. "Pour les groupes professionnels pour lesquels des exceptions spécifiques existent aujourd'hui, comme le personnel soignant, des exceptions restent possibles. Mais toujours en concertation avec le médecin d'entreprise ou le médecin chargé de la prévention des infections", précise le Dr Carole Schirvel. Pour les personnes non vaccinées, la politique de dépistage et de quarantaine reste inchangée. Elles doivent être testées deux fois: la première fois immédiatement après avoir reçu les codes de test, et le septième jour après le contact à haut risque. Pendant ce temps, elles doivent rester en quarantaine. La quarantaine peut être levée après un second test négatif.