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Dans une enquête récente menée de concert par Le Vif-l'Express et Knack, les magazines de Roularta (qui édite également le jdM), David Leloup et Thierry Denoël affirment le 19 août que la Belgique " a dépensé sept millions d'euros pour un test sérologique plus qu'hasardeux, le DiaSorin ". Nos confrères du Vif écrivent encore : " En avril dernier, Hugues Malonne, directeur-général à l'Agence fédérale des médicaments avait déclaré lors d'une visioconférence réunissant 120 biologistes cliniques que ce test était fiable à 100 %. Il se basait sur l'étude réalisée, à la demande de l'agence, par le labo des Hôpitaux Iris-Sud (HIS) dirigé par sa propre épouse. Outre le parfum de conflit d'intérêt que tout cela exhalait, les résultats des HIS avaient déjà été remis en cause par une évaluation comparative de sept tests sérologiques différents à l'hôpital AZ Delta de Roulers. Ce dernier avait conclu que le produit Liaison-Sras-Cov2 de DiaSorin montrait une sensibilité et une spécificité significativement inférieures aux autres. Ce test n'avait pas non plus été bien coté par la "task force serology" des Pays-Bas. "Le jdM avait publié le 9 juillet les arguments de l'AFMPS niant les accusations de conflit d'intérêt : " L'AFMPS a analysé en profondeur les décisions qui ont été prises concernant la validation et l'achat de tests sérologiques. L'AFMPS conclut qu'il n'y a pas le moindre conflit d'intérêts. Cette crise sans précédent a mis à rude épreuve les processus de travail de l'AFMPS et les décisions ont été prises dans des circonstances extrêmement difficiles, mais l'AFMPS est convaincue qu'elle a toujours conservé l'esprit de sa mission avec pour objectif ultime la protection de la santé publique. Entretemps, une enquête - à laquelle l'AFMPS coopérera pleinement -a été ouverte par le parquet". "Très remonté contre M. Malone, UP tenait lundi 17 août une conférence de presse au cours de laquelle ses dirigeants estimaient que " dans une démocratie normale, on exigerait la démission de ce conseiller ". Au lieu de quoi, le mouvement citoyen qui estime respecter la loi " a été perquisitionné sans mandat de perquisition pour avoir distribué le test rapide Medakit ". M. Braugniet juge le procédé pour le moins cavalier et constitutif de pressions politiques contre un mouvement qui, de par son côté subversif et très déterminé, inquiéterait, selon lui, la classe politique. Le Dr David Bouillon affirme que le test Medakit est fiable, a passé toutes les évaluations de l'Institut Pasteur à Paris, et se demande pourquoi " la Belgique est le seul pays européen à décourager les tests rapides alors qu'ils sont indispensables pour éviter tout reconfinement et sont moins chers que les tests PCR ". Le dossier du Medakit a été déposé pour examen à l'AFMPS il y a quatre mois et UP affirme attendre toujours une réponse (selon nos informations, une proposition de rencontre a été faite au PDG de la firme Medakit, Mike Touzard, pour le mois d'août). " Or si les tests rapides avaient été lancés il y a quatre mois, on aurait pu sauver 7.900 vies ", ose Frédéric Baugniet. Dans sa politique de dépistage, UP demande 20 euros pour le test rapide (le prix de revient est de dix euros mais il faut également couvrir les frais de distribution). Tandis que " avec la visite chez le médecin, le test par PCR coûte environ 100 euros ". Le Dr Bouillon affirme même que " les tests PCR n'ont qu'une efficacité relative car ils dépendent étroitement, via l'écouvillon, de la présence nasale du virus ".Le Dr Bouillon se demande au passage pourquoi on remet tous les enfants à l'école sans les tester au préalable. " Une politique irresponsable car les enfants, peu touchés par le Covid, peuvent contaminer leurs parents et surtout leurs grands-parents. " UP croit également dans l'efficacité de la bithérapie du professeur marseillais Didier Raoult (HCQ + AZM + ECG préalable) au démarrage de la maladie mais, affirme sans ambages Frédéric Baugniet, " le gouvernement belge a interdit ce traitement par décret car il ne coûte pas assez cher (sic ! ) ".En attendant le mouvement UP annonce qu'il va sillonner la Belgique avec une ambulance et entend bien poursuivre sa politique de test. Un dépistage massif de la population permettrait en effet, selon le Dr Bouillon, d'éviter le port généralisé du masque (à Bruxelles par exemple). Baugniet menace : " Quiconque osera nous insulter ou nous empêcher de sauver des vies sera traîné en justice. "L'organisation dispose pour ce faire d'une cellule juridique forte de plusieurs avocats, une cellule santé publique et, vraisemblablement, bientôt une cellule communication...