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Ce jeudi 30 mai était marqué, comme chaque année, de la Journée mondiale de la sclérose en plaques. Cette année, la Fédération mondiale de la sclérose en plaques (MSIF) a voulu mettre l'accent sur l'importance d'un diagnostic précoce et d'une interprétation correcte des symptômes lorsqu'ils apparaissent. "Malgré les progrès significatifs réalisés au cours de la dernière décennie, le diagnostic tardif reste l'un des plus grands défis dans le traitement de la sclérose en plaques", estime la Ligue nationale belge de la sclérose en plaques. "L'amélioration continue des techniques de diagnostic, et plus particulièrement des méthodes d'imagerie avancées (telles que l'IRM de dernière génération), des tests de biomarqueurs et même des algorithmes d'apprentissage automatique qui analysent les données des patients, pourrait permettre une détection encore plus précoce de la sclérose en plaques."Les premiers symptômes neurologiques étant souvent peu spécifiques ou spectaculaires, c'est actuellement à la personne concernée d'expliquer la nature inhabituelle des symptômes lors de la consultation chez le médecin généraliste. "Mais c'est au médecin généraliste de s'enquérir de la nature et de la fréquence des symptômes", rappelle la Ligue. "Il y a de plus en plus d'indications qu'un diagnostic précis et opportun de la SEP peut offrir aux patients concernés de jouer un rôle plus actif dans la gestion de leur santé."