Le Stages of Reproductive Aging Workshop définit la périménopause comme la période débutant lorsque des changements persistants de la durée du cycle d'au moins sept jours surviennent, et se terminant 12 mois après les dernières règles, moment où débute la postménopause. Quant à la période appelée transition ménopausique (TM), elle peut se signaler par des symptômes apparaissant déjà au début de la quarantaine, soit bien plus précocement qu'on ne le pensait jusqu'il y a peu.

On sait que l'association entre le risque de thromboembolie veineuse (TEV) et les contraceptifs oraux combinés (COC) a conduit à une réévaluation de leur profil de sécurité par l'EMA et la FDA. L'éthinylestradiol (EE), en association avec le lévonorgestrel (LNG), a été classé comme la combinaison la plus sûre, avec un risque relatif de TEV s'élevant à environ 2,3 par rapport aux non-utilisatrices de COC.

Prenant pour base l'étude d'un cas clinique, deux gynécologues de la Mayo Clinic (Elizabeth Stewart et Shannon Laughlin-Tommaso) ont fait le point sur le traitement actuel du fibrome dans un article exhaustif (1). L'attention y est portée notamment sur les traitements interventionnels versus médicaux.

D'après Stavros Karampelas, qui dirige notamment la clinique du fibrome au CHU Brugmann, jusqu'à 80% des femmes en âge de procréer sont porteuses de fibrome(s) utérin(s), avec un risque accru d'infertilité (voir le Clinical Update publié dans le JdM/AK en février dernier). On sait par exemple que la présence d'un fibrome sous-muqueux augmente le risque de fausse couche (FC) spontanée. Une nouvelle étude de cohorte multicentrique (1) a entrepris d'étudier la corrélation entre d'une partle nombre, la localisation et la taille des fibromes utérins et, d'autre part, l'incidence des FC tardives.

Le dernier rapport de biovigilance de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS) confirme une tendance déjà observée ces dernières années : la majorité des incidents graves signalés concernent le système reproducteur. Entre janvier 2023 et juin 2024, 281 notifications ont été recensées, un chiffre stable depuis 2020.

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La cardiomyopathie est une maladie du muscle cardiaque, qui présente des anomalies structurelles et fonctionnelles, alors que le patient ne présente pas d'affections telles qu'une coronaropathie, une hypertension, une valvulopathie ou une malformation cardiaque congénitale suffisamment sévère pour pouvoir expliquer la souffrance du muscle cardiaque. Comme il existe un grand nombre de tableaux différents, les cardiomyopathies sont souvent désignées au pluriel.

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Le traitement des cardiomyopathies peut être stratifié en trois niveaux: le traitement général ou symptomatique, le traitement spécifique au phénotype et le traitement de l'étiologie sous-jacente ou de la cause génétique.

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Ces dernières années, de nouveaux traitements ciblant spécifiquement l'étiologie des différentes formes de cardiomyopathie ont permis d'attirer l'attention sur ces affections. Le Pr Johan Van Cleemput (service de cardiologie, UZ Leuven) évoque les développements thérapeutiques récents et futurs de la cardiomyopathie ATTR et des formes obstructives de la cardiomyopathie hypertrophique.

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La prévalence globale du fibrome utérin est particulièrement élevée. Cette tumeur pelvienne est la plus fréquente des tumeurs observées chez la femme, avec une prévalence pouvant atteindre jusqu'à 80% de la population féminine en âge de procréer, selon le Dr Stavros Karampelas, qui dirige la Bleeding Clinic au CHU Brugmann, ainsi que la Clinique de l'endométriose et celle du fibrome.

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Des thérapies de groupe et un service d'écoute et d'orientation figurent parmi les outils déployés par l'UPPL dans son approche thérapeutique et préventive de la délinquance sexuelle.

Médecine