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L'expérience menée sur des souris a nécessité dans un premier temps de modifier le parasite (Trypanosoma brucei gambiense) en le rendant fluorescent, avant de le transmettre à des souris via la mouche tsé-tsé, le vecteur de cette maladie qui peut être fatale lorsque les parasites atteignent le système nerveux central. Puis les scientifiques ont observé en temps réel l'évolution de la distribution du parasite. Résultat : celui-ci était davantage présent dans la peau que dans le sang.Autre trouvaille, si une mouche tsé-tsé pique une des souris dans une zone épidermique contenant des parasites, elle s'infecte. Les auteurs en déduisent que les parasites présents dans la peau peuvent être transmis et à être à l'origine de nouveaux cas.L'étude a également mis en évidence la présence de trypanosomes dans la peau de patients africains, et notamment d'individus qui avaient été diagnostiqués négatifs pour cette maladie. Ces patients étaient, en réalité, des porteurs sains, constituant des réservoirs pour le parasite et ils auraient donc dû être traités.Ce travail constitue une piste intéressante pour améliorer le dépistage et enfin, espérer éradiquer la maladie en Afrique subsaharienne car, jusqu'à présent, c'est uniquement dans le sang que les parasites étaient recherchés.(références : e-Life, doi : 10.7554/eLife.17716, et communiqué de presse de l'Institut Pasteur, 22 septembre 2016)