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Présenté à la 13ème Conférence européenne sur la nutrition organisée à Dublin (Irlande), un rapport de l'ISIC, basé sur l'analyse de la littérature scientifique, confirme le rôle possible de la consommation de café dans la réduction du risque de syndrome métabolique, un fléau mondial qui affecte plus d'un milliard de personnes. Ce syndrome représente une série de facteurs de risque, notamment l'obésité centrale, l'hypertension et les lipides sanguins anormaux, qui, ensemble, haussent le risque de problèmes cardiovasculaires, y compris la maladie coronarienne et l'AVC, et de diabète de type 2.Selon les résultats de cette méta-analyse, le café, aussi bien caféiné que décaféiné, serait une piste de prévention. En boire une à quatre tasses par jour est en effet associé à un risque réduit de syndrome métabolique, tant chez les hommes que chez les femmes, dans les études observationnelles. Certaines études montrent aussi qu'une telle consommation est également associée à une réduction du risque de diabète de type 2, et de l'hypertension artérielle. Par contre, le lien avec l'obésité est moins clair.Selon les auteurs, l'association inverse entre la consommation de café et le syndrome métabolique s'expliquerait en particulier par l'action des polyphénols et des acides hydroxycinnamiques contenus dans le café.(références : EurekAlert, 26 novembre 2019, et ISIC Symposium Report, "Coffee and Metabolic Syndrome : A review of the latest research", novembre 2019)https://www.eurekalert.org/pub_releases/2019-11/k-rsc112519.phphttps://www.coffeeandhealth.org/wp-content/uploads/2019/11/Coffee-and-MetS-FENS-report_FINAL.pdf