Notre société obsédée par la croissance économique ("croissancisme") subit une crise de la santé mentale dans le monde, qui touche particulièrement les plus défavorisés.

La gestion du budget des soins de santé pour 2025 révèle, une fois de plus, les failles d'un système victime de son propre poids bureaucratique et d'une idéologie qui étouffe toute réforme sérieuse. Nos médecins généralistes et spécialistes sont, encore une fois, la cible d'économies drastiques et aveugles.

Le budget 2025 prévoit des économies qui ont été largement commentées. Exit, notamment, la téléconsultation à partir du 1er janvier. Et gare au recours excessif aux médicaments.

Vous lisez bien. L'anastrophe est délibérée. "Le poids des mots" - slogan cher à Paris-Match - semble léger face à la brutalité, la violence même, des propos du pape à l'égard du corps médical lors de son retour à Rome le 29 septembre. Et n'allez pas croire que les journalistes présents ont mal compris ou exagéré.

Les négociations sur l'avenir de la coopération et de la solidarité internationale entre les partis politiques pressentis pour former un gouvernement fédéral amènent aujourd'hui les établissements d'enseignement supérieur à exprimer leurs préoccupations.

Lors de la journée d'échanges de la PPLW le 14 septembre dernier, j'étais emballé par le programme, riche. Avec de bons orateurs, qui développent une vraie vision des soins de santé. J'étais par contre davantage circonspect sur les deux intermèdes artistiques d'un quart d'heure qui ponctuaient l'évènement. C'est sans doute mon esprit trop pragmatique.

Nous avons tous des jours comme ça. Des jours où vous vous réveillez et où le monde vous semble immédiatement trop grand pour vous. Vos clés ont disparu, votre café a un goût amer, et la sensation d'irritation s'est déjà confortablement installée en vous avant même que vous n'ayez vu votre premier patient. Mais voici la vraie question : avons-nous, en tant que médecins, le droit d'avoir de mauvais jours ?

Certains médecins gagnent plus que le Premier ministre... Pour le Pr Jan De Maeseneer, " Il est défendable que les revenus des médecins aient une limite ". Pour l'Absym on confond brut et net et on compare des pommes et des poires. La polémique de l'été.

Si la Wallonie est déjà politiquement en ordre de marche, ce n'est pas le cas des autres entités du pays. Bart De Wever, nommé pour la deuxième fois formateur par le Roi, doit remettre rapport le 23 septembre. L'objectif de voir émerger un gouvernement fédéral d'ici les élections communales du 13 octobre s'éloigne.

La "rentabilité" des services pédiatriques dans les hôpitaux diminue rapidement. Parmi les causes et les solutions, l'ajustement des honoraires de permanence, des honoraires de disponibilité et des indemnités de garde de nuit. Ces points figurent d'ailleurs à l'ordre du jour des desiderata de l'Absym pour le budget 2025.

La 14e édition de la Journée mondiale de la santé sexuelle (JMSS) se déroule ce 4 septembre. L'événement revêt une importance capitale dans la promotion de la santé sexuelle, des droits sexuels, de la justice et du bien-être pour tous. Cette année, la journée met en avant l'importance des relations saines et positives dans la santé sexuelle.

Un médecin généraliste a connu une expérience traumatisante, voulant s'enquérir sur place de l'évolution d'une de ses patientes très âgée hospitalisée dans une grande institution bruxelloise. Voici son témoignage.

Les dérèglements climatiques rendent la vie de tous les jours de plus en plus difficile. Il est crucial que les négociateur·rices pour la formation du gouvernement fédéral aient cela en tête au terme de leur pause familiale, avant d'entrer dans le vif des négociations. Dans une lettre ouverte, des scientifiques et des mouvements de citoyen·nes (soit 320 signataires) leur demandent d'inclure une politique climatique ambitieuse au coeur de la déclaration de politique fédérale.

La littérature mentionnant peu de références ces cinq dernières années, je ressens le besoin d'écrire une brève mise à jour.

La Cellule environnement de la SSMG s'inquiète des recommandations, établies sans concertation avec la première ligne, pour le suivi des patients contaminés par les PFAS. Elle a envoyé ce courrier aux ministres de la Santé.

Les récentes élections en Europe (Belgique, France, Royaume-Uni) ont tenu en haleine les fans de politique pendant quelques semaines. Au centre des débats, souvent, la santé, un service public en danger. Si les maux sont connus et communs, les solutions envisagées ne sont pas les mêmes.