Catalogué ultralibéral il y a quelques décennies, Bruno Colmant dénonce dans son dernier ouvrage* la révolution néo-libérale qui balaie tout, y compris nos vieilles nations européennes basées sur le partage des richesses. Même l'euro, qu'il qualifie presque d'hérésie économique, aurait été dessiné par des néo-libéraux. Il appelle à une révolution calme du capitalisme qui ne reniera pas les avantages du libéralisme mais qui devra intégrer les facteurs humains et climatiques dans la tempérance sociale. À la clé, une relecture bienveillante de John Meynard Keynes, économiste partisan d'un endettement public bien pensé, théoricien que tout oppose à l'École de Chicago de Milton Friedman, une des principales sources de l'instabilité du capitalisme mondialisé.
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