le Journal du Medecin

Président emblématique du GBO, Paul De Munck, aujourd'hui président honoraire, revient sur son parcours riche en défis, depuis ses débuts jusqu'à son départ, et marqué, estime-t-il, par des réalisations majeures et des questionnements cruciaux pour l'avenir de la profession.

Entre son engagement au GBO dans les années 90, une quinzaine d'années passées en coopération en Afrique, son retour aux affaires au GBO en 2010, la création de structures innovantes et les luttes pour une meilleure reconnaissance de la médecine générale, le Dr Paul De Munck, désormais président honoraire du GBO, livre une réflexion sans concession sur le renouvellement générationnel, les défis syndicaux et les enjeux financiers du système de santé. Regard dans le rétroviseur.

En session du 7 janvier de la commission Santé du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Yves Coppieters s'est exprimé sur les retards dans l'octroi de l'agrément pour avoir accès à la pratique, via le numéro Inami, pour les jeunes médecins.

Selon l'étude Maha, 63% des établissement hospitaliers belges présentent un budget déficitaire. La situation est encore plus dramatique à Bruxelles, selon Dieter Goemaere, directeur hôpitaux et chief economist chez Gibbis, la fédération des instituts de soins de la Région de Bruxelles-Capitale.

"Rare mais nombreux", c'est le slogan de la campagne de RaDiOrg, l'organisation faîtière des associations de patients luttant contre les maladies rares, pour l'année 2025. Le journal du Médecin s'associe à RaDiOrg pour informer les médecins.

Il a été décidé en Médico-mut' de limiter leur nombre par médecin et par patient, par mesure d'économie.

En région liégeoise, une petite entreprise dont les employées se comptent sur les doigts d'une main s'est affirmée comme maillon essentiel de la chaîne de production des médicaments. Elle permet notamment de déterminer combien de temps vos vaccins peuvent rester hors de votre frigo.

Les soins palliatifs, longtemps cantonnés aux patients en fin de vie atteints de cancer, s'imposent désormais comme une réponse essentielle pour toute personne confrontée à une maladie grave et potentiellement mortelle. Il en faut au bon endroit, au bon moment, précise le KCE dans une étude parue jeudi.

Lors de la 7e journée de la Vigilance organisée par l'AFMPS, le 12 décembre dernier, l'Agence s'est interrogée sur la façon dont l'intelligence artificielle va transformer le développement des médicaments et la pharmacovigilance.

Au travers d'une enquête à la fois historique et ethnographique, la chercheuse française Catherine Rémy, dans son livre "Hybrides", illustre les questions médicales et éthiques qu'a posé et pose aux praticiens l'alternative que représente la xénogreffe, notamment face à la pénurie du don d'organes.

Avec l'abondance des contenus psycho sur TikTok et Instagram, de nombreux patients s'autodiagnostiquent TDAH, borderline, dépressifs... À l'occasion d'une conférence sur l'impact d'une société connectée sur la santé mentale organisée par Vivalia, la psychiatre Ksenija Udovenko prend le contre-pied et défend l'apport des réseaux sociaux pour la psychiatrie.

Il n'existe a pas de profil psychologique type des auteurs d'infractions à caractère sexuel. Une analyse au cas par cas s'impose.

La prise en charge thérapeutique de l'auteur d'une ou plusieurs infractions à caractère sexuel doit être centrée sur l'individu dans sa globalité et non sur ses délits.

Des thérapies de groupe et un service d'écoute et d'orientation figurent parmi les outils déployés par l'UPPL dans son approche thérapeutique et préventive de la délinquance sexuelle.

On dit généralement des psychopathes qu'ils présentent un déficit ou une absence d'empathie. Et si c'était l'inverse?

Le Nouvel An rime, comme toujours, avec l'entrée en vigueur des réformes adoptées lors des derniers mois. Le cru 2025 fait du bien au portefeuille des patients, pas toujours à celui des médecins. Le droit à l'oubli et la protection de la société sont renforcés.

C'est la question à laquelle une foule de stratégistes et gestionnaires de fonds ont très naturellement répondu au cours des dernières semaines. Avec des hésitations et même quelques contradictions, mais en proposant également plusieurs lignes directrices assez claires. En voici une synthèse.

"Un noyau dur de médecins généralistes surprescrit des antidépresseurs." C'est avec ce titre que L'Écho du 4 janvier 2025 présente les médecins généralistes comme un groupe de médecins ayant un comportement irresponsable en matière de prescription. La consommation d'antidépresseurs est élevée en Belgique, mais pointer du doigt les médecins généralistes ne rend pas justice à la complexité du problème.

Un beau livre, signé par un médecin, remet en exergue les talents artistiques indéniables de l'inventeur du vaccin contre la rage.