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Les résultats de la première édition du concours d'entrée aux études en médecine et en dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles sont disponibles pour les candidats depuis samedi, annonce l'Ares, qui indique par ailleurs que le jury a statué sur un cas de fraude.

La seconde épreuve de l'examen d'entrée aux études de médecine et de dentisterie a vu 536 étudiants proclamés lauréats, a indiqué lundi l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares). En ajoutant les personnes lauréates de la première édition, un total de 869 jeunes ont été autorisés à s'inscrire dans l'université de leur choix pour entamer des études en médecine ou dentisterie lors de cette année académique.

C'est la dernière fois avant la mise en place d'un véritable concours (numerus fixus) que la Fédération Wallonie-Bruxelles organisait samedi dernier l'examen d'entrée en médecine et dentisterie (2e session). 333 candidats ont déjà réussi la session de juillet. Le 5 septembre, on saura combien s'y ajouteront. En tout, l'Inami octroiera 744 numéros en 2028. L'excédent éventuel sera résorbé les trois prochaines années.

L'Ares (Académie de recherche et d'enseignement supérieur), qui organise l'examen d'entrée en médecine et dentisterie, fait le bilan de cinq années d'existence de l'examen et neuf épreuves en tout. 34 indicateurs ont été rassemblés "en toute indépendance" par la direction des Études et statistiques. à Valérie Glatigny, ministre de l'Enseignement supérieur de tirer les leçons.

Stéphane Louryan, professeur ordinaire à la Faculté de médecine de l'ULB, membre de l'Académie royale de médecine de Belgique estime dans Le Soir que l'examen d'entrée est " une nécessité pédagogique ". Le Cium (comité interuniversitaire des étudiants en médecine francophones) pense que " ce n'est pas une solution à long terme " car il peut notamment entraîner des surnuméraires en cas de haut taux de réussite. L'Absym salue l'examen qui va épargner beaucoup de souffrances et félicite ceux qui ont réussi.

Le Parlement wallon a approuvé mardi midi l'avant-projet de décret signé Jean-Claude Marcourt (PS) instaurant, au corps défendant du ministre, dès la rentrée académique prochaine, un examen d'entrée pour accéder aux études de médecine (et de dentisterie). L'épreuve ne comportera qu'une session en 2017. Le concours de fin de 1er BAC est maintenu par loyauté envers le Fédéral. "Alors que les salles d'attente des médecins de famille sont pleines à craquer, faut-il garder un contingentement instauré le siècle passé ?", a toutefois déploré le ministre.

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