Tout sur AstraZeneca

Ces vaccins sont soit arrivés à expiration, soit endommagés ou encore inutilisables parce que composés sur base du coronavirus originel, selon le SPF Santé en charge de la gestion des stocks. Ces 3,5 millions de doses représentent 6,45% des 54 millions de doses fournies à la Belgique jusqu'à présent, pour une valeur de 80,2 millions d'euros.

Un an et demi qu'on parle du programme Covax. Ou plutôt, de l'échec du programme chapeauté par la Gavi, l'Alliance mondiale pour la vaccination. La Belgique, qui avait initialement proposé quatre millions de doses d'ici fin 2021, s'est engagée à doubler ses promesses de dons. Est-ce que la situation serait en passe de s'améliorer pour les pays pauvres?

Jusqu'ici, les vaccins contre le Covid-19 ne se laissent pas abattre par les variants d'intérêt... mais les experts craignent qu'ils ne doivent un jour courber l'échine devant une mutation particulièrement sournoise. Le monde ne reste toutefois pas les bras ballants face à cette menace future, puisque les scientifiques s'attachent actuellement à développer des procédures pour une actualisation rapide des sérums protecteurs.

La dernière Conférence interministérielle (CIM) Santé publique précise et organise la vaccination " booster " pour toutes les personnes âgées de 65 et plus dans les prochains mois. Cette vaccination aura lieu au moins quatre mois après la deuxième dose d'un vaccin AstraZeneca ou la dose unique du vaccin Johnson & Johnson, et au moins six mois après la deuxième dose d'un vaccin Moderna ou Pfizer. La vaccination "booster" sera toujours effectuée avec un vaccin à ARNm.

Les médecins généralistes de la Région bruxelloise pourront vacciner leurs patients en cabinet dès cette semaine. Une initiative qui répond à une demande exprimée de longue date en médecine générale. Pour la région, il s'agit d'un moyen supplémentaire pour atteindre des populations plus difficiles d'accès. Le point avec le Dr Pierre-Louis Deudon, médecin généraliste pour l'administration de la Commission communautaire commune (Cocom).

Frank Vandenbroucke a répondu longuement à une kyrielle de questions parlementaires en Commission Santé publique de la Chambre sur l'avers et le revers de la campagne vaccinale Covid-19 dans notre pays. Il estime que la Belgique et les entités fédérées peuvent s'enorgueillir de leur action jusqu'à présent.

Si Moderna et Pfizer répondent aux attentes de la Task force Vaccination, on ne peut pas en dire autant de leurs concurrents. Le vaccin de Janssen (J&J) est depuis la semaine dernière limité aux personnes de plus de 40 ans. Si la vaccination continue à domicile et pour les publics vulnérables, son approvisionnement fait défaut. L'objectif de vacciner 70% de la population sera donc retardé de deux à cinq semaines. Le vaccin AstraZeneca (AZ) n'a quant à lui plus la cote puisque les entités fédérées ont décidé de s'en passer d'ici la fin de l'été.

Si Moderna et Pfizer répondent aux attentes de la Task force Vaccination, on ne peut pas en dire autant de leurs concurrents. Le vaccin de Janssen (J&J) est depuis la semaine dernière limité aux personnes de plus de 40 ans. Si la vaccination continue à domicile et pour les publics vulnérables, son approvisionnement fait défaut. L'objectif de vacciner 70% de la population sera donc retardé de deux à cinq semaines. Le vaccin AstraZeneca (AZ) n'a quant à lui plus la cote puisque les entités fédérées ont décidé de s'en passer d'ici la fin de l'été.

Alors que les autorités belges viennent de décider de réduire l'intervalle entre les deux doses du vaccin AstraZeneca, une étude livre de nouvelles indications qu'un délai plus long permet justement d'obtenir de meilleurs résultats. Elle s'est intéressée au vaccin Pfizer, dont les deux doses sont en principe administrées à 21 jours d'intervalle.

Le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit), s'est fait administrer mardi sa première dose de vaccin contre le coronavirus. Il s'agissait du vaccin d'AstraZeneca, a-t-il annoncé via Instagram.

Qui l'aurait cru? Après une période de méfiance absolue envers les vaccins anti-Covid à propos desquels on a à peu près tout entendu (en plus d'une puce traçant nos plus étroits faits et gestes, leur ARN messager nous transformerait bientôt en mouton à cinq pattes), l'engouement de la population ne se dément pas.

Le vaccin d'AstraZeneca devait apporter une accélération majeure de la campagne de vaccination. Un véritable tournant. Cela s'est avéré quelque peu différent. D'abord non-recommandé aux personnes âgées, il est aujourd'hui non-recommandé... pour les plus jeunes. Les épisodes de la saga AstraZeneca sont presque innombrables. L'accumulation d'incidents et la mauvaise communication à leur sujet ont complètement sapé la confiance dans le vaccin. Il est important d'être honnête au sujet d'un effet indésirable, de dire que la probabilité qu'il se produise est extrêmement faible et que la probabilité de contracter le Covid-19 et de souffrir de complications graves est beaucoup plus grande.

En se basant sur les avis scientifiques récents, les ministres belges de la Santé ont décidé de remplacer l'AstraZeneca par d'autres vaccins pour les personnes âgées de 18 à 55 ans ; pour les personnes de 56 ans et plus, tous les vaccins continueront d'être administrés. La campagne de vaccination va être adaptée. Les personnes concernées ne doivent rien faire.

En se basant sur les avis scientifiques récents, les ministres belges de la Santé ont décidé de remplacer l'AstraZeneca par d'autres vaccins pour les personnes âgées de 18 à 55 ans ; pour les personnes de 56 ans et plus, tous les vaccins continueront à être administrés. La campagne vaccinale va être adaptée. Les personnes concernées ne doivent rien faire.

Après l'annonce de l'Autriche et du Danemark de ne plus recourir au vaccin AstraZeneca, l'Islande et la Norvège ont emboîté le pas. Ont rapidement suivi l'Italie, puis l'Allemagne, les Pays-Bas, la France, l'Espagne... Bref, toute l'Europe occidentale. En Angleterre, par contre - ce n'est guère politiquement surprenant - le gouvernement juge le vaccin "sûr et efficace ". Un jugement que partage la Belgique, ce qui place le pays en porte-à-faux par rapport à ses partenaires européens.

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