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En matière de médecine expérimentale, " il ne faudrait pas que la précipitation amène le chercheur à négliger certaines phases d'essais cliniques, par exemple, et à permettre la production d'un médicament qui pourrait se révéler, in fine, préjudiciable au patient ", souligne le vice-président du Conseil national de l'Ordre des médecins, Philippe Boxho (ULiège )

Dans un avis récent, le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) s'est penché notamment sur la difficulté que peuvent éprouver les patients, les médecins, l'administration et la direction des hôpitaux à s'adapter à l'élargissement d'échelle assez massif généré par le réseau.

Un médecin est-il déontologiquement contraint de soigner un patient insolvable ? C'est la question étudiée dans une récent avis émis par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM).

Un médecin est-il déontologiquement contraint de soigner un patient insolvable ? C'est la question étudiée dans un récent avis émis par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM). Déontologiquement et légalement, le médecin ne peut pas se soustraire à son obligation de prise en charge quelle que soit la situation financière du malade. Il peut toutefois l'aiguiller vers les structures (CPAS) qui l'aideront financièrement.

Oui, un médecin peut-être le propriétaire d'une officine pharmaceutique, mais encore faut-il qu'elle soit sous la responsabilité d'un pharmacien titulaire et que le médecin préserve à la fois son indépendance de médecin et l'autonomie de ce pharmacien titulaire. C'est l'avis en tout cas du Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM).

"Anesthésies simultanées : possibles, mais il faut suivre le critère du médecin attentif...",/Italique peut-on lire dans le jdM N°2556. Italique"Impossible",/Italique pour l'Ordre des médecins (CNOM), la Société professionnelle (Apsar) des anesthésistes et la Société scientifique (SBAR). Le président de l'Apsar, le Dr Jean-Luc Demeere, commente dans une tribune libre l'avis du Conseil Italiquenational/ItaliqueItalique de l'Ordre des médecins (Cnom) relatif aux anesthésies simultanées adopté en séance le 1/Italique5 septembre 2018.

Le Conseil national de l'Ordre des médecins a sorti cette semaine une série d'avis. En premier lieu celui dont nous avions eu la semaine dernière la primeur sur la présence peu souhaitable d'un avocat lors d'une expertise médico-légale psychiatrique. Il se penche également sur l'incongruité d'enregistrer la conversation entre un patient et son médecin à l'insu de ce dernier et réitère ses réticences sur la consultation en ligne sans contact physique avec le patient (vividoctor.com). Enfin, informer le patient revêt diverses modalités et ne vaut pas décharge.

Le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) estime que les médecins peuvent faire enlever leurs données à caractère personnel de forums tels que www.wisdoc.com en vertu de la loi Vie privée. Les données y sont en effet subjectives et non-vérifiables. "Elles nuisent à l'exercice du libre-choix du médecin par le patient."

Constatant que les formations suivies par les médecins originaires de pays n'appartenant pas à l'Union européenne (UE) ni à l'Espace économique européen (EEE), sont de qualité très variable, le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) recommande à la ministre de la Santé publique une évaluation rigoureuse de leurs compétences et ce pour la sécurité des patients. Le niveau de langue mais aussi... l'authenticité du diplôme doivent notamment être vérifiés.

" Consterné " d'apprendre qu'à nouveau un médecin généraliste a été agressé (à Forest, hier par un patient), le conseil national de l'Ordre des médecins partage les inquiétudes des médecins et professionnels de soins. Il rappelle qu'un point de contact a été créé accessible sur le site de l'Ordre des médecins et envisage même des "listes" de patients dangereux. De son côté, l'Absym se demande ce qu'attendent les autorités et dénonce de leur part "un manque d'intérêt".

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