Tout sur CNPQ

Les Belges prennent trop d'antibiotiques. Cette situation est néfaste pour la santé publique. En les sensibilisant, le service d'évaluation et de contrôle médicaux (SECM) de l'Inami veut aider les médecins généralistes à prescrire moins d'antibiotiques sur la base des indicateurs approuvés par le Conseil national de promotion de la qualité. Cependant, le courrier adressé aux généralistes début juillet a été mal perçu. L'Inami se défend.

L'Inami a publié deux nouveaux indicateurs pour les médecins - l'un sur les surfacturations d'urgence pour les IRM non urgentes en ambulatoire, l'autre sur le temps d'attente en chirurgie bariatrique. Le Conseil national de promotion de la qualité (CNPQ) a approuvé les deux à la suggestion du Service d'évaluation et de contrôle médicaux (SECM).

En collaboration avec la médico-mut et le Conseil national de la promotion de la qualité (CNPQ), l'Inami a mis en place un plan d'actions pour encourager l'échange d'informations, avec le SPF Santé publique et la plateforme eHealth. Mickael Daubie, directeur général du Service des soins de santé de l'Inami, explique les tenants et les aboutissants de ce plan.

Il est des sujets comme des ritournelles, ce que l'on appelle en journalisme péjorativement des "marronniers": le sujet du financement des postes médicaux de garde (PMG) commence à en faire partie. Il est en effet récurrent que l'on se penche sur le financement des PMG. La différence cette fois est que le problème a été pris à bras le corps par la médico-mut.

Il est des sujets comme des ritournelles, ce que l'on appelle en journalisme péjorativement des " marronniers " : le sujet du financement des postes médicaux de garde (PMG) commence à en faire partie. Il est en effet récurrent que l'on se penche sur le financement des PMG. La différence cette fois est que le problème a été pris à bras le corps par la médico-mut.

À ce jour, 67,08% des médecins généralistes agréés sont accrédités, soit 11.074 sur 16.506. Pour ce qui est des spécialistes, il s'agit de 18.297 médecins sur un total de 28.378 (soit 64,47%). Globalement, environ 65% des médecins sont donc accrédités.

L'Inami fournit dès ce jeudi via la eHealthBox, un nouvel aperçu individuel du comportement des MG en matière de prescription. Sont analysées : la vaccination contre la grippe, les antibiotiques et l'imagerie médicale. En 2016, moins d'1 médecin généraliste sur 10 a vacciné contre la grippe un minimum de 75 % de leur patientèle âgée de 65 ans et plus. Plus d'1 patient sur 3 a reçu au moins une prescription d'antibiotique. Enfin, les CT du bas du dos " sont encore trop souvent prescrits alors que ce n'est pas approprié ou qu'une IRM est préférable ".

Les batteries d'examens avant intervention chirurgicale sont-elles toujours nécessaires? Le KCE a passé 15 examens classiques sous la loupe pour distinguer ceux qui sont (ou pas) à recommander en routine en cas de chirurgie non-urgente (à l'exception de la chirurgie cardiaque ou thoracique). Certains examens ont " peu de valeur ajoutée ", pointe le KCE. Le chirurgien Baudouin Mansvelt (Groupe Jolimont) donne son éclairage.

Les batteries d'examen avant intervention chirurgicale sont-elles toujours nécessaires ? Le Centre fédéral d'Expertise des Soins de santé (KCE) a mis 15 examens classiques sous la loupe pour voir ceux qui sont (ou pas) à recommander en routine en cas de chirurgie non-urgente (à l'exception de la chirurgie cardiaque ou thoracique). Certains examens ont " peu de valeur ajoutée ", pointe le KCE.

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