Pouvoir entendre la voix des patients dans le cadre du remboursement d'un médicament était une volonté commune portée depuis longtemps par l'Inami et par les associations de patients. C'est désormais une réalité depuis ce mardi 1er avril.
L'Inami a présenté le rapport MORSE édition 2022-2023 au Comité de l'Assurance. Ce rapport analyse en profondeur l'évolution du coût des médicaments pour l'assurance soins de santé et les conventions pour le remboursement des médicaments innovants. Les dépenses globale en médicaments poursuivent leur tendance à la hausse, tandis que la part de ces conventions dans la charge budgétaire des médicaments pour l'assurance soins de santé reste stable.
L'Inami a élaboré une feuille de route avec 52 propositions de réforme pour moderniser le remboursement des médicaments. Au menu: rationalisation et amélioration de l'efficacité des procédures de remboursement, inclusion du patient et plus de transparence dans les contrats temporaires.
" Prendre une jeune patiente en otage pour faire monter le prix d'un médicament, c'est criminel ", s'énerve la ministre de la Santé publique, qui sort de sa bonhomie habituelle.
La recherche de nouvelles solutions médicamenteuses et leur production pour enrayer et traiter des pathologies graves pour lesquelles aucune possibilité thérapeutique ne s'est révélée efficace sont de plus en plus chères et subissent une pression médiatique importante dès que des signes positifs révèlent une efficacité probable même sur des animaux ou des cultures cellulaires.
"Les enfants qui ont besoin de soins pour une dysphorie de genre peuvent nous consulter à partir de l'âge de neuf ans", explique le psychologue Robin Heyse, membre de l'équipe chargée des questions de genre à l'UZ Gent. "Lorsque la question concerne un enfant plus jeune, nous travaillons d'abord avec ses parents."