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Comme prévu par la législation actuelle sur les jeux de hasard, le Conseil supérieur de la santé sort ses recommandations concernant notamment la forme et le contenu des publicités encore admises. Le plus efficace pour lutter contre les risques de dépendance étant d'interdire toute forme de pub.

Interrogé sur la situation, le Conseil rappelle la règle générale: l'accord de la patiente doit être demandé pour permettre l'accès à ses données médicales par un médecin qui n'a pas de relation thérapeutique avec elle. Pour recueillir son consentement, il faut toutefois porter préalablement à la connaissance de la mère les raisons pour lesquelles cet accès est demandé et les informations qui sont recherchées.

Le nouveau projet de loi approuvé par la Chambre ne va pas assez loin. L'efficacité de ces mesures repose sur des bases scientifiques et profitera à la société dans son ensemble.

Le Conseil supérieur de la santé (CSS) annonce et soutient l'arrivée de deux nouveaux médicaments disponibles sur le marché belge contre le VRS : un nouvel anticorps monoclonal (nirsevimab) à administrer à l'enfant, et un vaccin destiné aux femmes enceintes pour protéger leur enfant dès la naissance. La prise concomitante pose toutefois question.

L'infectiologue du CHU St-Pierre, et porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus pendant la pandémie, prend la succession de Jean Nève, professeur émérite à l'ULB en pharmacologie et en nutrition, à la tête du Conseil supérieur de la santé (CSS). Le journal du Médecin est allé à la rencontre des deux hommes pour le passage de flambeau.

Il y a quelques mois, le CSS a émis un nouvel avis sur la cigarette électronique, faisant suite à celui publié en 2015. Dans les grandes lignes, on n'y observe pas de grands changements mais des incertitudes persistent, amenant le Conseil à émettre certaines recommandations [1].

Les filtres à cigarette font plus de mal que de bien, selon un avis du Conseil supérieur de la santé (CSS) publié à la demande de la ministre fédérale de l'Environnement Zakia Khattabi. Les filtres ne réduisent pas les effets néfastes du tabac, ils n'offrent aucun avantage en termes de santé publique et ils représentent une pollution pour l'environnement.

Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) a définitivement approuvé le 27 avril un projet de décret instaurant un "Conseil des hôpitaux universitaires" en FWB. Renaud Mazy, administrateur délégué des Cliniques universitaires Saint-Luc, déflore ses missions et son utilité.

Samedi dernier était inaugurée la Conseil supérieur pour l'intégrité scientifique (CSIS) en Fédération Wallonie-Bruxelles sous les auspices de l'Académie royale de médecine de Belgique, section francophone. Elle sera présidée pendant quatre ans par la Pr Danielle Balériaux, présidente honoraire de l'ARMB. Cette commission remplit un vide en Belgique francophone puisque la Flandre et tous nos voisins européens disposent d'une instance comparable. Le CSIS est un organe d'appel.

Le Conseil supérieur de la Santé (CSS) a réuni une vingtaine d'experts pour formuler des recommandations aux autorités en matière de vaccination des moins de 65 ans (phase 1b). Le rapport1 qui en émerge propose en outre un outil de prise en charge à l'attention des médecins.

L'euthanasie est un acte destiné à mettre un terme à la vie d'un patient, réalisé par un médecin, à la demande explicite du patient. De manière générale, il s'agit d'un patient qui est encore capable et qui est en mesure de répéter sa demande jusqu'à ce que l'euthanasie lui soit appliquée. Sous cette condition, la loi relative à l'euthanasie n'est pas contradictoire à l'article 2 du Traité européen des droits de l'homme (droit à la vie). Cette loi autorise l'euthanasie également sur la base d'une déclaration anticipée chez un patient qui est inconscient, de manière irréversible. Bien sûr, celui-ci ne peut plus confirmer cette volonté lorsque l'euthanasie lui sera appliquée.

Fin juin 2018, le Conseil supérieur de la santé (CSS) fait de nouvelles recommandations afin de contrôler les risques pour la santé liés à la consommation d'alcool.

L'accord médico-mut a été présenté pour la première fois au conseil des ministres. Il l'a approuvé ainsi que trois autres accords avec les prestataires de soins. Le Conseil a également pris connaissance au passage de l'épure financière des soins de santé pour les années 2018 et 2019. Attention : il n'est plus possible de se déconventionner par lettre.

Le récent avis du Conseil supérieur de la santé (CSS) confirme l'existence d'un lien entre le cancer du col de l'utérus et une infection antérieure du col utérin. Il confirme également le lien entre une infection persistante par papillomavirus humain (HPV) et d'autres types de cancers anogénitaux et oro-pharyngés. La prévention doit donc être adaptée, et élargie. En Wallonie, cela attendra la publication du plan prévention-promotion de la santé qui devrait être publié en début 2018.

Après avoir détricoté l'accord médico-mutualiste 2016-2017, la ministre a pu croire qu'elle avait gagné la partie sans grandes difficultés en laissant les syndicats désarmés. Leur première réaction lui a semblé les avoir transformés en choeur de lamentations. La deuxième réaction, le mot d'ordre de dé-conventionnement, n'a été suivi que par 441 médecins alors même que 2.800 n'avaient plus intérêt à s'engager. La ministre en a peut-être déduit que les organisations représentatives du corps médical ne représentaient plus personne.

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