Tout sur Conseil des ministres

Le syndicat durcit le ton et s'inquiète du virage coercitif dans la politique de réinsertion des malades de longue durée, entérinée par le Conseil des ministres ce 11 avril. Derrière les intentions affichées de solidarité et d'accompagnement, le GBO/Cartel redoute une logique de contrôle algorithmique, de sanctions ciblées et de stigmatisation des praticiens, dans un contexte où la prévention reste largement absente.

Le Comité de l'Assurance de l'Inami a approuvé une proposition visant à attribuer un numéro de code nomenclature pour la pratique de l'euthanasie, près de trois ans après l'introduction de cette possibilité, rémunéré 180,24 euros. Cet acte couvre à la fois les frais de matériel, la réalisation de l'euthanasie, la constatation du décès et l'établissement de l'acte de décès.

Le GBO est malheureux de constater, comme tous les acteurs de la concertation, un dépassement du budget imprévu dû notamment aux phono-consultations et au secteur du médicament. Pour être approuvé par le Conseil général lundi prochain, des corrections sont indispensable bien que regrettables... Sinon, adieu l'indexation.

Le texte, porté par le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke, entend notamment revoir les tâches dévolues à ces professionnels afin qu'ils puissent mieux se concentrer sur leur art infirmier.

Le gouvernement s'apprête à approuver un projet de loi déposé par le ministre fédéral qui permettra d'intégrer le mot "infirmier" dans les normes hospitalières comme étant à la fois infirmier ET assistant en soins infirmiers (en Flandre, pas le même nom).

Le mémorandum pour les élections 2024 de l'Association des pharmaciens (APB) donne à réfléchir à ceux qui pensaient qu'il n'y avait pas de problème par rapport aux pharmaciens qui souhaitent s'attribuer les tâches des médecins. L'Absym s'offusque de la liste des propositions visant à étendre les compétences des pharmaciens. Trop, c'est trop.

À l'avenir, les médecins qui réalisent une euthanasie vont être indemnisés pour ce faire - une disposition qui vise avant tout à les défrayer pour les obligations légales qui leur sont imposées dans ce cadre. C'est l'une des mesures introduites par la "loi portant des disposition diverses urgentes en matière de santé" du 18 mai 2022.

La commission de la Santé a approuvé mardi en deuxième lecture, majorité contre opposition, le projet de loi qui instaure l'obligation vaccinale des soignants contre le covid-19. Très controversée cette mesure n'entrera toutefois pas en vigueur pour le moment. Dans un avis diffusé lundi, la Taskforce vaccination a jugé que dans le contexte épidémiologique actuel, cette obligation n'était pas proportionnelle.

Le 21 décembre en fin de soirée, les médecins et les mutualités ont conclu l'accord médicomut 2022-2023. "Cet accord apporte de la stabilité dans cette période difficile, mais pose aussi les jalons des réformes nécessaires. Des jalons tant pour les médecins généralistes que pour les médecins spécialistes, notamment dans l'intérêt du patient", commente Frank Vandenbroucke.

Sur proposition du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke, le Conseil des ministres a approuvé le 10 novembre un projet d'arrêté royal relatif à l'entrée en vigueur anticipée de certaines dispositions de la loi relative à la qualité de la pratique des soins de santé.

Cartel, Absym et AADM, se plaignent dans une lettre adressée au Premier ministre, au ministre de la Santé publique et à la Secrétaire d'État au Budget, de ce que les méandres de l'administration freinent tout une série de dossiers. Les syndicats parlent de "manoeuvre dilatoire".

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