Tout sur Conseil national de l'Ordre des médecins

Entre les consultations, les emails, appels, sms et autres patients déterminés à vous traquer sur les réseaux sociaux, vous angoissez de rater une information qui relèverait pourtant de l'urgence médicale? Vous n'êtes pas le seul, si bien que le Conseil national de l'Ordre des médecins a rendu un avis pour vous proposer des pistes en la matière.

Pour assurer la bonne information du patient sur son état de santé, celui-ci peut enregistrer sa conversation avec un prestataire de soins lors d'une consultation, confirme le Conseil national de l'Ordre des médecins dans un avis rendu à propos d'un avant-projet modifiant la loi relative aux droits du patient. L'accord du médecin est requis cependant.

Face aux plaintes des patients qui n'arrivent pas à trouver un médecin dans un délai raisonnable, le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) appelle les associations représentatives et les associations de patients à se mettre ensemble pour trouver des solutions. Le politique doit prévoir suffisamment de quotas de futurs médecins pour pallier tout risque pandémique et autres.

Le Conseil national de l'Ordre des médecins a rappelé les conditions strictes par lesquelles un médecin qui subit une procédure disciplinaire peut utiliser les documents de la procédure à des fins extérieures à la procédure elle-même. Le CNOM rappelle dans un autre avis qu'on ne peut rédiger des certificats médicaux en matière scolaire pour raisons personnelles du " patient ". Enfin, un assistant de justice peut contacter le médecin du justiciable pour contrôler les éléments rapportés par celui-ci.

En matière de médecine expérimentale, il faut se hâter sans précipitation. Une formule qui résume bien l'attitude que doit adopter le médecin face à une pathologie inconnue. " Il ne faudrait pas que la précipitation amène le chercheur à négliger certaines phases d'essais cliniques, par exemple, et à permettre la production d'un médicament qui pourrait se révéler, in fine, préjudiciable au patient ", souligne le Conseil national de l'Ordre des médecins, interrogé par le jdM. Les"sages" du Conseil national rappellent qu'ils sont à la disposition des médecins pour toutes les questions éthiques autour de la crise du Covid-19 que nous vivons actuellement.

" La collaboration entre le médecin, l'hôpital, les services de police et le ministère public doit aller de pair avec le respect des principes déontologiques propres à chaque profession. Il incombe au médecin de s'informer des dispositions légales et des principes de la déontologie médicale avant de transmettre des informations médicales aux autorités judiciaires et à la police. " Telle est la conclusion d'un avis récent du Conseil national de l'Ordre des médecins en la matière dans les hôpitaux. Un avis est en préparation pour les relations entre Justice/police et médecins généralistes.

Dans un avis récent, le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) s'est penché notamment sur la difficulté que peuvent éprouver les patients, les médecins, l'administration et la direction des hôpitaux à s'adapter à l'élargissement d'échelle assez massif généré par le réseau.

Un médecin est-il déontologiquement contraint de soigner un patient insolvable ? C'est la question étudiée dans un récent avis émis par le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM). Déontologiquement et légalement, le médecin ne peut pas se soustraire à son obligation de prise en charge quelle que soit la situation financière du malade. Il peut toutefois l'aiguiller vers les structures (CPAS) qui l'aideront financièrement.

Oui, un médecin peut-être le propriétaire d'une officine pharmaceutique, mais encore faut-il qu'elle soit sous la responsabilité d'un pharmacien titulaire et que le médecin préserve à la fois son indépendance de médecin et l'autonomie de ce pharmacien titulaire. C'est l'avis en tout cas du Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM).

Notre cercle de médecins généralistes a récemment débattu de nombreuses questions et préoccupations concernant l'application concrète du GDPR dans la pratique. Comment cela fonctionne-t-il ? Chaque patient doit-il donner son consentement individuel par le biais du consentement du patient, afin que son médecin traitant ou son médecin traitant puisse traiter ses données personnelles dans son dossier médical ? Le médecin peut-il informer son patient des résultats d'un examen ou d'un test de laboratoire par courriel ou par téléphone, comme c'est souvent le cas actuellement ?

Le Conseil national de l'Ordre des médecins a examiné, dans un avis publié ce mardi, les conditions dans lesquelles un médecin généraliste ou un groupe de médecins peut refuser, temporairement ou définitivement, l'accueil de nouveaux patients. Ceci fait suite à une enquête de terrain sur tout le territoire belge avec la collaboration des cercles de MG qui a conclu à des dichotomies locales en termes de volume de patientèles et des surcharges dans certaines régions.

Le Conseil national de l'Ordre des médecins applaudit à la volonté de simplification de la procédure AMU (aide médicale urgente, qui concerne à 95% des migrants en situation illégale) mais émet des réserves quant au contrôle des soins indûment délivrés. Le Conseil national propose un contrôle a priori et le remboursement de l'indu seulement après que le médecin a été sanctionné par une procédure disciplinaire.

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