Suite à une euthanasie pratiquée, il est reproché au Dr J. de ne pas avoir respecté les dispositions légales en la matière. Le tribunal, appelé à statuer sur les actions civiles et tenu d'examiner si le praticien a commis une faute répondant aux éléments constitutifs de l'infraction d'homicide involontaire par empoisonnement au sens du Code pénal, interroge la Cour constitutionnelle pour savoir notamment si les dispositions légales ne violent pas la Constitution. Le motif invoqué: tout non-respect des conditions et procédures constitue l'infraction pénale susmentionnée sans distinction aucune selon la nature de la condition non respectée (1).