Tout sur Dr Carlier

Dernier volet, et non des moindres de cette affaire : le soutien de l'hôpital au praticien. Le Dr Carlier ne s'est pas senti soutenu dans cette affaire, qui lui a fortement nui sur le plan sanitaire, social, familial et financier. L'hôpital, lui, se défend. " Avec le recul, je pense que nous avons bien agi ", explique Gilles Mouyard, président du CHR Sambre & Meuse (CHRSM).

Un magistrat peut-il s'immiscer dans une procédure d'euthanasie, alors que l'esprit de la loi de 2002 est d'éviter toute triangulation et de centrer la procédure sur le patient et l'équipe soignante ? La question est importante, car la réponse pourrait remettre en cause la pratique de l'euthanasie, et plus largement compromettre la liberté thérapeutique du médecin.

Maître Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), est le conseil du Dr Carlier dans cette affaire d'euthanasie. Affaire qu'elle juge " délicate " eu égard à l'attitude du magistrat, mais aussi de l'institution vis-à-vis du médecin.

Contacter le CHR Sambre & Meuse (CHRSM) n'a été chose aisée dans ce dossier. L'institution ne souhaitait pas réagir avant que le dossier soit clos, du moins entre elle et le Dr Carlier. C'est désormais chose faite - à quelques détails près. Retour sur les événements avec une autre vision des faits, celle de Gilles Mouyard (MR), président du CHRSM.

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