Tout sur Emmanuel Macron

L'équipe du Pr Olivier Luminet (psychologie de la santé, UCLouvain) a lancé une enquête en ligne1 qui examine les réactions émotionnelles et les comportements mis en place par la population pour faire face à la pandémie du coronavirus.

Le Parlement français a définitivement adopté mardi, par un ultime vote du Sénat, le projet de loi sur la santé d'Agnès Buzyn qui met fin au décrié "numerus clausus" pour les étudiants en médecine.

Edouard Philippe, le premier ministre français, accompagné de sa ministre de la Santé, le Dr Agnès Buzyn, l'a annoncé en déplacement dans la région parisienne : son gouvernement prépare une grande réforme du système de soins en particulier autour de l'hôpital. Le financement à l'acte est particulièrement visé.

Le tiers-payant généralisé était inscrit dans la Loi santé de Marisol Touraine, ex-ministre de la Santé de François Hollande. Mais la nouvelle ministre, Agnès Buzyn, proche d'Emmanuel Macron, a décrété " l'impossibilité technique " de généraliser ce TP. Les syndicats de médecins se réjouissent.

INTERNATIONAL : "Emmanuel Macron avait promis la révolution de la prévention. Agnès Buzyn en fait l'axe central de la nouvelle stratégie nationale de santé qui sera publiée en décembre 2017", explique le Quotidien du médecin. Et notamment l'extension au 1er janvier 2018 de l'obligation vaccinale à onze vaccins pédiatriques contre trois actuellement. Une mesure forte dans le contexte de méfiance grandissante envers les vaccins.

Le " Front républicain " existe aussi en médecine. Même si certains médecins rechignent à voir " Emmanuel Hollande " à l'Elysée, la préférence nationale de Marine Le Pen est ressentie comme contraire à la déontologie médicale. Beaucoup de groupements professionnels appellent à faire barrage contre le Front national au second tour, explique Le Quotidien du médecin.

Les programmes d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen diffèrent aussi fondamentalement en matière de soins de santé. En exergue, la volonté pour Macron d'investir 5 milliards pour l'hôpital et la médecine générale, et celle de Le Pen de supprimer l'aide médicale d'état pour les étrangers (1,1 milliard).

La santé, pourtant une des préoccupations majeures des Français (et d'ailleurs des Européens) n'aura occupé qu'un quart d'heure lors du débat organisé lundi soir par TF1 entre les 5 premiers dans le sondages : Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs ont regretté l'absence des six " petits " candidats.

En légère remontée dans certains sondages, François Fillon adoucit son programme en matière de santé publique. Malgré sa volonté de maintenir une économie d'environ 20 milliards sur cinq ans, il rassure les Français : la couverture santé restera stable. Il propose, en gage de bonne volonté, le remboursement intégral des lunettes pour les enfants.

Après plusieurs mois de silence, le grand lecteur du Lièvre et la Tortue qu'est le candidat LR à la présidentielle française a jugé sur BFMTV-RMC qu'il avait mal expliqué la future réforme des soins de santé, axe majeur de son éventuel quinquennat. L'ombre d'Emmanuel Macron pèse vraisemblablement sur ce rétropédalage.

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