Petit retour dans le temps, trois ans jour pour jour, à Érasme. " Lors des attentats, les ambulances sont arrivées sans crier gare. Et on n'était pas préparé ", explique le Pr Jean-Louis Vincent. " Il y a eu du cafouillage dans le triage. On nous annonçait des blessés légers et on a eu quatre blessés urgence zéro ", ajoute le Dr Jacques Créteur, chef de service des soins intensifs.