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La seconde épreuve de l'examen d'entrée aux études de médecine et de dentisterie a vu 536 étudiants proclamés lauréats, a indiqué lundi l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares). En ajoutant les personnes lauréates de la première édition, un total de 869 jeunes ont été autorisés à s'inscrire dans l'université de leur choix pour entamer des études en médecine ou dentisterie lors de cette année académique.

C'est la dernière fois avant la mise en place d'un véritable concours (numerus fixus) que la Fédération Wallonie-Bruxelles organisait samedi dernier l'examen d'entrée en médecine et dentisterie (2e session). 333 candidats ont déjà réussi la session de juillet. Le 5 septembre, on saura combien s'y ajouteront. En tout, l'Inami octroiera 744 numéros en 2028. L'excédent éventuel sera résorbé les trois prochaines années.

Une délégation étudiante a été reçue par le chef de cabinet de Frank Vandenbroucke, Jan Bertels. Il ne s'est pas caché que le souhait du ministre, en pleine concertation avec la Communauté française (CF), est d'arriver à un concours d'entrée aux études de médecine et de dentisterie. Les étudiants craignent que la CF ne cède pour obtenir plus de numéros Inami. Explications avec Lucas van Molle, président de la FEF.

Des associations étudiantes, craignant que les recours juridiques contre l'examen d'entrée du 8 septembre ne mettent en danger des étudiants actuellement en cursus qui attendent un numéro Inami, demandent aux étudiants engagés dans une action juridique de renoncer. Les plaidoiries devant la Cour Constitutionnelle sont prévues le 28 août.

Face aux courriers conjugués et quasi copie conforme du ministre Jean-Claude Marcourt et de la Fédération des étudiants francophones arguant d'une insécurité juridique quant au concours de fin de 1er BAC 2017 en l'absence de quotas 2022, la ministre De Block précise que les communautés ont la responsabilité d'organiser les concours nécessaires, le Fédéral n'est pas compétent.

" Un dialogue de sourd ". C'est le verdict de Quentin Lamelyn, président du Cium, qui participait avec la Fédé (Liège) et l'Unécof à une rencontre en front commun avec Bert Winnen, chef de cabinet de la ministre de la Santé publique ce matin. " Ça fait 6 ans que ça dure. Si aucune solution n'est trouvée, on va faire tout péter ! " Les deux ministres Marcourt et De Block, se sont réunis quelques heures plus tard. La réunion a accouché d'un communiqué laconique.

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