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C'est le moment, c'est l'instant: le vote des médecins pour les élections syndicales médicales est attendu par les fonctionnaires de l'Inami par voie électronique du 6 au 26 juin.

Un front commun rassemblant la FEF, la FMM (maisons médicales), Médecins du Monde, santhea, Solidaris, la FGTB et la CNE (CSC) appelle à sortir d'une politique de planification médicale dogmatique et à "reconsidérer la politique de l'offre médicale à la lumière des enjeux de santé publique ". Le Cium de son côté lance une pétition.

Selon Jean-Pascal Labille (Solidaris), la Wallonie n'est pas prête à accueillir les nouvelles compétences sociales et en santé début 2019. L'Aviq (Agence pour une vie de qualité) notamment est pointée du doigt en tant que mastodonte sans âme. Le patron de la FGTB partage ce constat. Maxime Prévot, ministre cdH parle de "diversion".

Si la pléthore de médecins a occupé, en France comme en Belgique, l'essentiel des réflexions dans les années 80 et 90, le 21e siècle sera peut-être, hélas, le siècle de la pénurie, posant un problème de santé publique majeur.

Un front commun détonant composé de la Fédération des maisons médicales, la FGTB, la CNE-CSC, la FEF, Solidaris, Médecins du monde et santhea se demandaient mardi quel est encore le sens du contingentement dans le contexte actuel. Ils proposent de sortir du contingentement les spécialités médicales en pénurie, de renforcer les aides à l'installation en zone de pénurie, de fixer des sous-quotas par spécialité, de dissocier l'accès aux études et les numéros Inami et de mettre en valeur les spécialités " non-curatives ".

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