Tout sur Giovanni Briganti

À l'approche de la Healthcare Week Luxembourg 2025, prévue en octobre prochain, le Pr Giovanni Briganti et le Dr Alexandre Hebert ont présenté leur vision de l'intelligence artificielle, de l'intégration dans le système de santé à l'intégration clinique.

Les médecins généralistes sont de plus en plus intéressés par l'intelligence artificielle (IA) dans le cadre de leur pratique, selon une enquête menée par la Chaire IA et médecine générale de l'Université de Mons, en collaboration avec nos confrère de Medi-Sphere et AI4Belgium, une organisation qui vise à établir une stratégie pour l'utilisation de l'IA dans le pays.

Grâce à l'intelligence artificielle, on vit une révolution technologique et sociétale à laquelle la médecine n'échappe pas. L'enjeu du développement d'une IA digne de confiance est une question centrale, les universités ont un rôle à jouer notamment dans la formation des soignants.

Les associations flamande et francophone de médecins spécialistes en formation ont écrit à Frank Vandenbroucke pour attirer son attention sur le rôle exceptionnel que ces jeunes spécialistes jouent dans la crise sanitaire actuelle et exigent plusieurs mesures permettant de les soutenir. Les présidents du Cimacs et du Vaso ont été reçus lundi dernier par le cabinet du premier ministre.

La troisième édition des assises de l'eSanté " Lux-Health ", ce 26 mars, sera consacrée à l'intelligence artificielle. Trois experts feront le point sur le lien entre intelligence artificielle, pratiques cliniques et déontologie des praticiens. Ce symposium est organisé par Vivalia, Lux-Health et la Province du Luxembourg.

Selon une enquête réalisée par l'Absym et le journal du Médecin, 88% des médecins sont favorables à la multidisciplinarité et 61% trouvent la délégation des tâches du médecin généraliste à une autre profession " utile " (43%) ou " indispensable " (18%).

Le nouveau conseil d'administration du Cium a été élu. Il est désormais présidé par Basil Sellam, étudiant en médecine à l'Umons. Il remplace Giovanni Briganti.

Maggie De Block, ministre de la Santé publique en affaires courantes (Open-VLD), a relancé cette semaine la mini-guerre avec la Fédération Wallonie-Bruxelles en réclamant un filtre en fin d'études dès 2025 qui puisse aiguiller plus de jeunes doctorants vers la médecine générale. Elle a critiqué également l'examen d'entrée francophone qui a permis à " trop " d'étudiants de s'inscrire en médecine. La ministre wallonne de la Santé Alda Greoli (CDH) lui répond qu'elle est " hors-sol ". Le ministre francophone de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS) ne comprend pas l'agenda de Maggie De Block estimant qu'on n'a pas de recul sur la rentrée 2019. Giovanni Briganti (Cium) met le prochain gouvernement au défi de défendre un système de santé publique cohérent ou, à défaut, de l'enterrer. On peut le dire : ça a chauffé cette semaine sur le front des cohortes médicales...

Le Cium et l'Absym adressent un courrier commun à Maggie De Block et Jean-Claude Marcourt. Au-delà du contenu, il faut souligner cette assez récente alliance entre les représentants des étudiants en médecine et le syndicat médical. Cela n'a pas toujours été le cas. Nous publions ci-dessous en entier les argumentaires des docteurs Briganti (Cium) et Bejjani, de Toeuf et Moens (Absym).

Pour préparer les candidats à l'examen d'entrée du 8 septembre, le Comité Inter Universitaires des étudiants en Médecine (Cium) a organisé des cours préparatoires entièrement gratuits durant l'été. Ils ont fait le plein. Plus de 1.000 étudiants ont participé aux différentes sessions.

Des associations étudiantes, craignant que les recours juridiques contre l'examen d'entrée du 8 septembre ne mettent en danger des étudiants actuellement en cursus qui attendent un numéro Inami, demandent aux étudiants engagés dans une action juridique de renoncer. Les plaidoiries devant la Cour Constitutionnelle sont prévues le 28 août.

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